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Les déboires de Nedjma, la filiale algérienne de Wataniya

Grâce à Tunisiana, Wataniya se porte très bien en Tunisie. A cause de Nedjma, le troisième opérateur GSM algérien, le koweïtien n’arrête pas de souffrir. Il n’est pas le seul puisque Orascom souffre également avec son autre filiale, Lacom, l’opérateur algérien fixe dirigé par Jean-Pierre Roeland.
Fortement concurrentiel, le marché algérien ne se laisse pas facilement apprivoiser par des opérateurs habitués à gagner plus facilement de l’argent comme on l’observe avec Tunisiana, filiale d’Orascom.
Les déboires de Nedjma seraient telles que son actionnaire Wataniya envisagerait sérieusement de baisser les bras et de limiter les dégâts en cédant ses parts à un repreneur.
Arrivé troisième sur le marché algérien du GSM, Nedjma a attaqué en force en cassant plus ou moins les prix, en proposant la minute indivisible dès l’entame de ses activités commerciales et en se montrant fort agressif sur le plan marketing. Entre 2005 et 2006, l’opérateur a casqué quelques 130 millions de dollars, selon le quotidien algérois Ennahar. Il n’en demeure pas moins que les produits proposés n’arrivaient pas à convaincre la masse et à faire atteindre ses objectifs à l’opérateur. Il semblerait également que la stratégie de communication de l’opérateur GSM n’aurait pas été sans accrocs et on aurait frisé l’insulte, selon des quotidiens algériens spécialisés, ce qui (si ça s’avère vrai) porte un sérieux coup à l’image.
Conséquence, en trois ans d’activité, Nedjma cumule les pertes. On change de direction, dans l’espoir de redresser la barre, mais rien n’y fait. Comme 2005, comme 2006, l’année 2007 enregistrera elle aussi de nouvelles pertes alors qu’on ambitionnait au départ un retour sur investissement.
Ne niant pas les faits, un responsable du groupe Wataniya a, récemment, confié au magazine Middle East Economic Digest que « Nedjma a enregistré de nouvelles pertes (de 3,1 millions de dollars au 30 septembre 2007) et qu’il était difficile de remédier à la situation ».

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