African Manager répond aux attaques d’une tribune de l’Economiste Maghrébin

Notre confrère African Manager a décidé finalement de répondre à la Tribune publiée le 12 mars dans les colonnes de notre autre confrère l’Economiste Maghrébin.
La tribune en question, signée par des initiales, épinglait African Manager à propos d’articles liés à l’affaire Sotuver. L’auteur évoque une erreur d’inversion de chiffres sur le prix du titre de l’action et accuse le journal électronique de l’avoir corrigée sans publication d’erratum, au mépris (selon lui) des règles élémentaires du métier. Il épingle également African Manager d’avoir publié une information sans se référer à aucune source fiable. L’auteur anonyme conclut son article en s’interrogeant si African Manager est un apprenti sorcier ou apprenti journaliste et ce après avoir critiqué l’absence d’informations du CMF.
Le fondateur d’African Manager, journaliste professionnel lui-même depuis des dizaines d’années, M. Khaled Boumiza, n’en est pas revenu de voir une telle violence dans le magazine de celui que la majorité des journalistes tunisiens (dont nous-mêmes d’ailleurs) considère comme un exemple à suivre. Il contacte donc M. Hédi Mechri et demande des explications. M. Mechri aurait promis une réponse dans le numéro suivant, soit celui du 26 mars. La Tribune en question n’aurait pas été lue par le directeur de la revue. Face à l’absence de cette réponse, M. Boumiza a décidé de ne pas taire la chose et d’étaler publiquement ses réponses à ce qu’il considère comme diffamation.
La question de l’inversion des chiffres est une erreur, admet-il, mais elle a été corrigée le jour-même. La présidente du CMF, à l’époque, n’a demandé aucune rectification en plus. D’ailleurs, peut-on la faire sur un journal électronique qui a des particularités légèrement différentes du journal papier (publication immédiate de l’information, possibilité de l’enrichir ou de la rectifier après publication, etc).
Concernant l’information des héritiers mineurs, M. Boumiza s’interroge si l’on devait taire cette information, alors que les règles élémentaires de la profession exigent pourtant de la publier ! Il rappelle qu’elle n’a jamais été démentie !
Espérons qu’avec cette réponse, le malentendu soit clôt définitivement. Aussi bien si Hédi Mechri que Khaled Boumiza sont des acteurs représentant la crème de la crème de la presse économique en Tunisie.