« Suite aux dernières nominations abusives et sans précédent à la tête de plusieurs établissements des medias publics annoncées par le premier ministère, et suite à la condamnation ferme exprimée par l’INRIC et le SNJT, Afek Tounes dénonce :
1/ Le manque de volonté de la part du gouvernement actuel d’établir de nouveaux rapports avec le corps des medias basé sur le respect mutuel et la rupture totale avec les mauvaises pratiques du passé.
2/ L’absence de concertations préalables avec les parties concernées et la non considération des structures professionnelles spécialisées pourtant légitimement élues bafouant ainsi toute base de démocratie , règle vitale pour toute information publique qui se veut pluraliste et indépendante.
3/ Le précédent grave qui consiste à nommer des rédacteurs en chef d’organe de presse public, ce qui dénote d’une volonté de contrôler ces médias et les aligner sur les positions du gouvernement.
Afek Tounes exprime son soutien sans réserve aucune aux démarches entreprises par l’INRIC et le SNJT, et exige que le gouvernement revoit sa décision et honore ses engagements concernant le respect des libertés d’expression et des libertés de la presse.










