Démentant, d’une manière indirecte, le président tunisien provisoire de la République, Moncef Marzouki, le ministère algérien des Affaires étrangères a annoncé, dans une déclaration rapportée par l’agence officielle saoudienne de presse (SPA), que la date de la tenue du sommet de l’Union du Maghreb arabe (UMA) fait, encore, l’objet de consultations et qu’elle ne peut être fixée qu’après la fin du processus préparatoire.
Cette précision algérienne intervient deux jours après le communiqué officiel de la présidence de la République tunisienne fixant la tenue du sommet de l’UMA, en principe, pour le 10 octobre 2012 dans la ville de Tabarka, s’il n’y a pas d’objection d’un des pays membres de l’Union.
Encore une bavure de la présidence de la République tunisienne et de notre ministère des Affaires étrangères. En effet, la tradition veut qu’on ne puisse annoncer la date d’un événement d’une pareille importance, en l’occurrence le sommet maghrébin qu’on attend depuis deux décennies, avec une aussi grande légèreté (avec l’indication du lieu, SVP !).
Et encore une preuve que la présidence continue à agir selon des pratiques d’une « république bananière ».