L’homme politique, Mohsen Marzouk, a présenté, ce mardi 28 janvier 2025, un plan détaillé qu’il propose pour sortir le pays de la crise.
Ce plan, qu’il a posté sur les réseaux sociaux, s’articule autour de six axes principaux. Selon lui, « toute personne détenue pour des raisons politiques, sans implication dans des appels, des plans ou des actes violents pour atteindre des objectifs politiques, doit être libérée ».
Par ailleurs, il a souligné que « toutes les lois arbitraires, qu’elles proviennent de l’ancien régime dictatorial ou d’une approche autoritaire récente, notamment celles limitant la liberté d’expression et d’opinion, doivent être annulées ».
Mohsen Marzouk insiste également sur la nécessité de reconnaître la gravité de la crise économique et des menaces extérieures auxquelles le pays est confronté. Il appelle ainsi à rassembler toutes les forces vives prêtes à participer à un dialogue national sincère pour sauver la nation.
« Les hommes d’affaires doivent être impliqués dans cette dynamique, et les poursuites motivées par des vendettas personnelles plutôt que par l’intérêt général doivent être abandonnées », a-t-il déclaré.
Il a également plaidé pour que tous les acteurs politiques reconnaissent devant le peuple tunisien leurs erreurs passées et se montrent prêts à les dépasser. Cette reconnaissance, selon lui, est essentielle pour participer au dialogue national. Toutefois, il précise que cela ne peut en aucun cas justifier les récentes violations des droits humains. « En échange d’une pacification complète, incluant l’organisation d’élections libres à une date ultérieure, toute incitation à la vengeance ou aux représailles, pour les violations commises ces dernières années, doit être fermement rejetée », a-t-il ajouté.
Enfin, Mohsen Marzouk a conclu en soulignant que, durant une période déterminée, les efforts doivent être prioritairement orientés vers la résolution de la crise profonde et la garantie des libertés fondamentales. Cela doit se faire sans sacrifier les aspects économiques et les moyens de subsistance aux luttes politiques. Ce n’est qu’une fois la situation stabilisée que des élections pourront être organisées. « Cette approche est bien plus efficace que des pouvoirs transitoires, des discours vides ou des intimidations inutiles », a-t-il affirmé.

M.B.Z