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Olfa Hamdi à Kaïs Saïed : mon parti n’est pas opposant, mais partenaire !

Par Hassen Khemakhem

La présidente du parti unipersonnel « La Troisième République », Olfa Hamdi, s’est adressée au président de la République, Kaïs Saïed, lui proposant une coopération nationale face à la crise économique et appelant à la formation d’un gouvernement de sauvetage ainsi qu’à l’activation du dialogue social.

Dans une lettre ouverte publiée sur sa page Facebook mardi 25 mars 2025, Mme Hamdi a indiqué que, « face aux défis économiques sans précédent traversés par la Tunisie, notamment la baisse des réserves souveraines et l’aggravation de la dette, une coopération nationale permettrait d’éviter une crise majeure ». Elle a également souligné que la période exceptionnelle justifiant la reconstruction institutionnelle était désormais révolue, avec l’achèvement du projet constitutionnel et l’élection du président du Conseil des régions et des districts. Dès lors, selon elle, le rôle du président de la République devait être celui d’un garant des institutions et non d’un acteur isolé dans la prise de décisions stratégiques.

Dans ce cadre, Olfa Hamdi a précisé clairement que son parti ne se considère pas comme un opposant politique au président de la République, mais aspire à travailler avec lui en tant que garant des institutions de l’État pour sauver le pays.

Cette posture s’est appuyée, selon Olfa Hamdi, sur une lecture constitutionnelle qui exige, en période de crise, une coopération entre les différentes forces nationales pour assurer la continuité et la stabilité de la République. L’activation du Conseil national du dialogue social, prévue par la loi n° 2017-54, a été présentée comme une obligation légale et non comme un simple choix politique.

Enfin, la lettre a mis en avant la nécessité de former un gouvernement de sauvetage avec trois priorités : la mise en place immédiate de la Cour constitutionnelle, l’élaboration d’un plan d’urgence économique et l’activation du dialogue social. Le parti La Troisième République s’est déclaré prêt à contribuer activement à ces efforts en apportant des solutions techniques aux défis économiques et financiers.

La lettre a interpellé directement le président : allait-il choisir de collaborer pour sauver la Tunisie ou poursuivre une voie d’isolement aux résultats incertains ?

H.K

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