Les rapports médicaux ont confirmé, mardi 15 avril 2025, la responsabilité pénale de l’auteur du meurtre du petit Haroun Dhibi, tué en mars dernier à Kasserine. Les expertises écartent toute altération mentale ainsi que toute influence de substances stupéfiantes.
Dans une déclaration accordée à l’agence TAP, ce mercredi 16 avril, Imed El Omri, premier substitut du procureur de la République près le tribunal de première instance de Kasserine et porte-parole des tribunaux de la région, a indiqué que les deux rapports médicaux établis par des services spécialisés concluent que le meurtrier n’était ni sous l’emprise de drogue, ni privé de discernement au moment des faits. Il a toutefois été décrit comme ayant une intelligence relativement limitée, sans pour autant relever du handicap mental.
M. El Omri a précisé qu’au vu de ces conclusions, le suspect est considéré comme pleinement responsable pénalement de son acte. Il a ajouté que ce crime est qualifié de meurtre avec préméditation, conformément aux articles 201 et 202 du Code pénal, et est passible de la peine de mort.
Pour rappel, le 11 mars 2025, le quartier Ezzouhour à Kasserine a été bouleversé par le meurtre d’un enfant de quatre ans, tué d’un violent coup à la tête porté avec un objet contondant. Un crime qui a choqué non seulement la région, mais l’ensemble du pays par son extrême violence.
H.K
A lire également :
Meurtre odieux d’un enfant de quatre ans à Kasserine : un suspect sous les verrous
Infanticide à Kasserine : l’état mental du meurtrier présumé sous examen
