Bassem Trifi, président de la Ligue des droits de l’Homme, a annoncé ce mardi 26 août 2025 que la cour a décidé de libérer l’influenceur Mohamed Taher Dridi, suite à l’abandon des poursuites par les plaignants. Cette décision met fin à plusieurs jours de détention qui avaient suscité une vive émotion sur les réseaux sociaux.
L’avocat de l’artiste, Zine El Abidine Oueslati, était intervenu plus tôt dans la journée dans l’émission Mennek Nessmaa sur Diwan FM pour revenir sur cette affaire. Il a rappelé que son client avait été détenu après le dépôt de deux plaintes, initiées par une instagrameuse et son frère.
« Suite aux atrocités et crimes commis dans la bande de Gaza, plusieurs créateurs de contenu tunisiens ont boycotté les marques et enseignes qui soutiennent Israël. En contrepartie, certains influenceurs ont continué à promouvoir ces produits », a expliqué Me Oueslati, précisant que Mohamed Taher Dridi n’avait pu rester silencieux face à ces actions et avait ressenti le besoin de les dénoncer.
« Mohamed Taher Dridi n’est qu’une voix qui défend la cause palestinienne avec l’arme du boycott, une arme pacifique », a poursuivi l’avocat, ajoutant que son client avait été interrogé avant sa détention et qu’il était poursuivi en vertu de l’article 24 du décret 54.
Il a insisté sur le fait que le litige n’avait rien de personnel avec l’instagrameuse, mais était lié aux partenariats commerciaux de celle-ci avec des sociétés soutenant financièrement Israël.
H.K
