L’avocate et membre du comité de soutien juridique à la flottille Al Soumoud, Najet Hadriche, est intervenue jeudi 2 octobre 2025 sur les ondes de Mosaïque FM pour revenir sur les dernières nouvelles de la flottille.
Invitée dans l’émission Ahla Sbeh, Me Hadriche a affirmé que, jusqu’à présent, vingt navires ont été interceptés et que 21 restent sans informations. Elle a expliqué ensuite que l’interception d’un navire ne peut être confirmée qu’après que les soldats israéliens montent à bord.
« La première chose que font les soldats israéliens après être montés à bord des navires est la mise hors service des caméras et de tout moyen de communication », a poursuivi Najet Hadriche. Elle a également affirmé que la mission de la flottille Al Soumoud est totalement légitime et conforme au droit international ainsi qu’au droit international humanitaire, et n’enfreint donc aucune loi.
« Ce que fait Israël relève d’actes pouvant être qualifiés de piraterie d’État », a poursuivi l’invitée d’Amine Gara, tout en affirmant que les navires de la flottille, selon leur itinéraire, n’ont pas franchi les eaux territoriales israéliennes et que les eaux sur lesquelles navigue actuellement la flottille ne sont pas sous la compétence d’Israël.
« Je veux rassurer les familles des membres de la flottille : ils connaissent toutes les procédures et ont été formés à tous les scénarios », a ajouté Najet Hadriche. Elle a ensuite expliqué que les membres de la flottille jettent leurs téléphones dans la mer afin d’éviter que les Israéliens trouvent des arguments pour maintenir la détention de l’équipage sous de faux motifs.
Me Hadriche a également expliqué que les documents présentés aux membres de la flottille sont majoritairement illégaux au regard du droit international.
Enfin, Najet Hadriche a précisé que les membres interceptés dont le pays n’entretient pas de relations diplomatiques avec Israël, comme la Tunisie, seraient déportés vers la Jordanie ou l’Égypte.
H.K