Le gouvernorat de Kasserine a publié, mercredi 9 octobre 2025, un communiqué explicatif afin de répondre aux interrogations suscitées par le coût jugé élevé des travaux d’aménagement du mur de clôture du foyer universitaire.
Selon le gouvernorat de Kasserine, le projet n’a rien d’une simple opération esthétique, mais constitue une intervention technique complexe et nécessaire, rendue obligatoire par un glissement de terrain actif et dangereux qui menace la sécurité des étudiants et des usagers de la route nationale numéro 17.
Le communiqué a précisé que le site du foyer universitaire se situe dans une zone instable, sujette à des mouvements de sol répétés. Des solutions temporaires avaient été expérimentées, mais elles n’ont pas résisté aux conditions naturelles ni à la poursuite du glissement. Face à cette situation, il a été décidé d’engager une reconstruction complète et durable des fondations afin de stabiliser la zone.
Le projet, programmé depuis 2022, consiste, selon le communiqué du gouvernorat, en la construction d’un mur de soutènement en béton armé de sept mètres de haut sur près de deux cents mètres, avec des fondations profondes, un système de drainage des eaux pluviales et l’aménagement des abords du foyer universitaire. Un mur supérieur a également été ajouté au niveau de la route nationale pour renforcer la sécurité.
Le gouvernorat de Kasserine a souligné que toutes les procédures administratives avaient été respectées, que les études avaient été validées par les instances compétentes et que l’appel d’offres avait été publié sur TUNEPS. Il a précisé enfin que le coût du projet correspondait à une intervention d’ingénierie complexe et préventive, destinée à éviter tout risque d’effondrement et à protéger les vies humaines ainsi que les infrastructures publiques.
Il convient de rappeler qu’une annonce du gouvernorat de Kasserine, relative à l’attribution des travaux de restauration du siège d’un foyer universitaire à un promoteur pour un montant total de quatre millions de dinars, a suscité ce mercredi une vive polémique sur les réseaux sociaux. L’information, largement relayée en ligne, a entraîné de nombreuses réactions d’internautes s’interrogeant sur le coût jugé particulièrement élevé de ce projet.


H.K