Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a rendu, mercredi 15 octobre 2025, hommage aux journalistes ayant pris part à la flottille Al Soumoud, initiative visant à briser le blocus imposé à Gaza.
Cette distinction a été saluée comme un acte de reconnaissance envers leur courage et leur engagement pour les valeurs humanitaires et la défense des droits de l’Homme.
Le Syndicat a rappelé que le journalisme dépasse la simple transmission de l’information : il incarne un devoir moral et éthique, en particulier lorsqu’il s’agit de couvrir des causes humaines justes.
Les journalistes honorés ont été félicités pour leur détermination à se tenir du côté de la vérité et des opprimés, même dans des contextes à haut risque. Leur participation a été présentée comme un exemple inspirant pour leurs confrères tunisiens, illustrant l’importance de l’indépendance, du courage et de l’engagement professionnel face à l’injustice.
Journalistes tunisiens membres de la flottille Al Soummoud :
- Lotfi Hajji
- Olfa Lamloum
- Mazen Abdellaoui
- Yassine Gaidi
- Anis Abbassi
H.K
Commentaire
HatemC
Le SNJT, censé défendre la liberté de la presse et l’indépendance des journalistes, s’est mué en organe d’applaudissement idéologique.
Rendre hommage à des “journalistes militants” engagés dans une flottille partisane, c’est brouiller toutes les lignes entre information, propagande et activisme.
C’est la négation même de ce qu’est le journalisme : observer, enquêter, questionner , non pas s’enrôler.
Ce type d’acte alimente un mal plus profond : l’endoctrinement collectif.
La presse tunisienne, au lieu d’être un contre-pouvoir, devient le relais d’un nationalisme émotionnel qui aveugle la société.
En agissant ainsi, le SNJT s’éloigne de sa mission initiale pour se transformer, de fait, en parti politique d’extrême gauche, aux accents panarabistes et idéologiques.
Le SNJT, en se plaçant du côté de la “cause” au lieu du droit à l’information, cesse d’être un syndicat professionnel pour devenir un acteur idéologique…. HC