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Nafaâ Laribi : flou juridique autour de la situation légale d’Abir Moussi

Par Sarra Hlaoui

La présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a comparu ce vendredi 24 octobre 2025, devant la quatrième chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis dans le cadre de l’affaire dite du « Bureau d’ordre ».

Selon l’avocat Nafaâ Laribi, aucun représentant légal n’a été officiellement mandaté pour plaider dans cette affaire. Abir Moussi a donc assuré elle-même sa défense, soulevant une question préliminaire essentielle : sa situation juridique actuelle. Elle a demandé à la cour de préciser clairement si elle se trouvait en état de détention légale ou en liberté.

La cour a décidé de mettre l’affaire en délibéré sur ce point et a reporté l’examen du dossier au 14 novembre prochain, afin de permettre à Meriem Sassi de se constituer dans la défense.

Cependant, Me Laribi affirme qu’il n’a pas été informé de la décision du tribunal concernant cette question, ce qui laisse planer, selon lui, un flou juridique persistant autour de la situation de la dirigeante du PDL.

L’avocat déplore en outre avoir été empêché d’accéder au tribunal et de consulter le procès-verbal de la séance, dénonçant une violation de ses droits en tant qu’avocat. Il parle d’une attitude « contraire à l’éthique judiciaire » et indique qu’il devra attendre lundi pour obtenir une confirmation officielle du contenu de la séance.

Me Laribi souligne par ailleurs qu’aucune demande de libération n’a été déposée par Abir Moussi. Cette dernière a simplement exigé que sa situation légale soit clarifiée.

« Si la cour n’est pas en mesure de répondre à une question aussi simple et fondamentale que celle de savoir si l’accusée est en état d’arrestation ou non, comment pourrait-elle statuer dans une affaire passible de la peine de mort ? », s’interroge Me Laribi, dénonçant un manque de transparence et une atteinte au droit à un procès équitable.

Pour lui, le fait d’avoir été empêché d’entrer dans le tribunal, alors que des membres de la chambre s’y trouvaient encore, constitue une « dérive morale » et un symptôme inquiétant du dysfonctionnement de la justice.

S.H

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Commentaire

  1. CarthageLibre

    25 octobre 2025 | 11h48

    La Dictature d’un *** dans toute sa « splendeur ». Abir Moussi, Présidente de la Tunisie, libre, intègre, moderne, nouvelle.