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Drame à Monastir : un adolescent poignarde mortellement un jeune homme de 22 ans

Un adolescent de 15 ans, né en 2010, a poignardé à mort un jeune homme de 22 ans à la suite d’une altercation dans un café de la localité de Chrahil, selon les déclarations de Mohamed Mekki Fraj, adjoint du procureur de la République de Monastir, lors d’une intervention sur Jawhara FM le mercredi 29 octobre 2025 dans l’émission Sbeh el Ward.

L’incident, survenu en milieu d’après-midi, aurait débuté par une simple dispute avant de dégénérer. L’adolescent aurait sorti un couteau et porté un coup fatal au niveau du cœur, provoquant la mort immédiate de la victime.

Interrogé par Hatem Ben Amara sur les suites judiciaires, Mohamed Mekki Fraj a précisé que l’adolescent est désormais poursuivi pour homicide volontaire. La sanction, a-t-il ajouté, sera laissée à l’appréciation des juges, qui tiendront compte de l’âge de l’accusé et des circonstances du crime

Cette approche découle de la loi n°92-95 du 9 novembre 1995, relative à la Protection de l’Enfant, notamment de son Titre II consacré à la protection du mineur délinquant.

Selon l’article 69, toutes les infractions graves peuvent être « requalifiées » en délits, sauf les crimes de meurtre.

L’article 71 stipule par ailleurs que tout enfant âgé de 13 à 18 ans ne peut être jugé par un tribunal ordinaire, mais uniquement par le juge ou le tribunal pour enfants. Le système judiciaire tunisien prévoit pour les mineurs délinquants des procédures spéciales visant la réhabilitation plutôt que la punition. Le juge pour enfants peut ainsi ordonner un accompagnement éducatif, une mise sous liberté surveillée ou encore une prise en charge psychologique.

Toutefois, dans les cas de meurtre, les juridictions se montrent particulièrement attentives à la gravité des faits et à la dangerosité du mineur.

R.A.

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