Dans un communiqué publié samedi 25 octobre, à l’issue de son assemblée générale extraordinaire, le Syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (SPOT) a annoncé l’arrêt du système du tiers payant pour les maladies ordinaires à compter du lundi 27 octobre 2025, dénonçant le non-respect par la CNAM des engagements prévus dans la convention en vigueur. Ils ont également annoncé leur refus de renouveler cette convention dans sa forme actuelle pour 2026. Puis la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) a annoncé, dans un communiqué publié ce mardi 28 octobre 2025, qu’elle veillera à « garantir la continuité des services de santé et à préserver les droits de ses affiliés au sein du système de soins privés », à la suite de la décision « unilatérale » prise par le syndicat.

À la suite du communiqué publié par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, le SPOT a réagi le même jour à travers une déclaration officielle. Le Syndicat des Pharmaciens d’Officine de Tunisie a informé dans un communiqué tous les pharmaciens et les assurés sociaux que, conformément à ce qui a été indiqué par la Cnam, les assurés pourront désormais se procurer les médicaments relatifs aux maladies chroniques dans les pharmacies sous le régime du médecin de famille, tout en bénéficiant du remboursement selon les procédures habituelles du fonds.

Cependant, le SPOT a tenu à rappeler que le règlement des problèmes persistants entre la Cnam et les pharmaciens doit se faire « par les voies légales et responsables ». Le syndicat souligne que les pharmaciens ont toujours respecté leurs engagements professionnels, malgré les retards et déséquilibres observés dans le fonctionnement de la Cnam au fil des années.
Le bureau national a affirmé ainsi que la solution ne réside pas dans le désengagement ou le transfert de responsabilités aux pharmaciens, mais dans la recherche de solutions réalistes garantissant la stabilité du système de santé et la préservation des structures nationales.
R.A.













2 commentaires
Judili58
Qu’elle bassesse !!! Les pharmaciens ne doivent pas tomber dans les bas fonds de la CNAM. En clair suite au non respect de la CNAM de ses obligations contractuelles envers les pharmaciens ces derniers ont décidé de ne plus honorer les ordonnances du régime « tiers payant ». En réaction la CNAM décide de faire basculer les ordonnances tiers payant au régime remboursement des frais de soins et les pharmaciens ont pris acte. Il s’agit d’un litige entre la CNAM et ses affiliés. Les pharmaciens n’ont rien à voir la dedans. En fait la CNAM a annulé le régime « tiers payant ». Ceci est grave et irresponsable. Grave car ceci fait perdre tout son sens à l’organisation des soins autour du médecin de famille. Excusez du peu. Irresponsable car le tiers payant est un moyen puissant d’économie de de frais de soins de santé. Le système. Les ministres des affaires sociales et surtout celui de la santé doivent intervenir le plus rapidement pour rétablir le système du tiers payant et réparer cette impardonnable erreur de gouvernance de la CNAM. On ne joue pas avec les fondamentaux.
Judili58
Qu’elle bassesse !!! Les pharmaciens ne doivent pas tomber dans les bas fonds de la CNAM. En clair suite au non respect de la CNAM de ses obligations contractuelles envers les pharmaciens ont décidé de ne plus honorer les ordonnances du régime « tiers payant ». En réaction la CNAM décide de faire basculer les ordonnances tiers payant au régime remboursement des frais de soins et les pharmaciens ont pris acte. Il s’agit d’un litige entre la CNAM et ses affiliés. Les pharmaciens n’ont rien à voir la dedans. En fait la CNAM a annulé le régime « tiers payant ». Ceci est grave et irresponsable. Grave car ceci fait perdre tout son sens à l’organisation des soins autour du médecin de famille. Excusez du peu. Irresponsable car le tiers payant est un moyen puissant d’économie de de frais de soins de santé. Le système. Les ministres des affaires sociales et surtout celui de la santé doivent intervenir le plus rapidement pour rétablir le système du tiers payant et réparer cette impardonnable erreur de gouvernance de la CNAM. On ne joue pas avec les fondamentaux.