Le président du Syndicat des radios privées, Kamel Robbana, a tiré la sonnette d’alarme, lundi 3 novembre 2025 sur les ondes de Jawhara FM, évoquant une situation financière critique menaçant la survie de plusieurs stations.
Invité de la matinale, Kamel Robbana a rappelé que le secteur repose sur un équilibre entre médias publics et privés, « qui se complètent et non se concurrencent ». Il a dénoncé l’absence totale de soutien de l’État. « Il n’y a aucun appui financier, aucun appui tout court d’ailleurs ».
Le président du syndicat a notamment pointé du doigt les redevances élevées facturées par l’Office national de télédiffusion (ONT) et les factures d’électricité pesant lourdement sur les budgets. « Certaines radios n’arrivent plus à payer ni la Steg ni l’ONT. Trois stations régionales ont déjà fermé leurs portes ». Selon lui, la réduction promise sur les tarifs de diffusion n’a pas profité à tous, notamment à cause de dettes anciennes qui continuent de bloquer l’accès aux facilités.
Autre problème majeur selon M. Robbana : l’absence de répartition équitable de la publicité publique. « Chaque ministère agit à sa guise, sans coordination, et les radios privées en sont exclues ». Le syndicat réclame la création d’une agence nationale de publicité publique pour assurer une distribution transparente. Kamel Robbana a enfin appelé le président de la République, Kaïs Saïed, à intervenir en faveur du secteur. « Nous ne demandons pas de subvention, ni la charité, mais qu’on nous écoute et qu’on parvienne à une solution ».
Le président du Syndicat des radios privées a conclu en rappelant que des milliers de familles dépendent directement ou indirectement du fonctionnement des radios privées, soulignant que la survie de ces médias conditionne la pluralité de l’information en Tunisie.
M.B.Z











Commentaire
tda
radios privées donc financement et gestion privées en quoi l’état doit intervenir, les revenus des radios privées a moins d ‘n soutien financier par don vivent essentiellement de recettes publicitaires