Dans un message publié sur sa page Facebook le 4 novembre 2025, l’avocat Samir Dilou tire la sonnette d’alarme au sujet de Jaouhar Ben Mbarek, qu’il décrit comme étant « sur le point de mourir » après une longue grève de la faim. Selon Samir Dilou, la tentative de le convaincre de reprendre le minimum nécessaire pour préserver sa santé a échoué.
Sorti « il y a quelques instants » de la prison de Belli, où il s’était rendu pour tenter de convaincre le détenu, Samir Dilou raconte une scène empreinte d’inquiétude et d’impuissance. Il affirme avoir mené « une heure de tentatives désespérées » pour persuader Jaouhar Ben Mbarek de prendre au moins « le strict minimum » qui pourrait éviter l’effondrement total de son organisme — en vain.
Dans son récit, Dilou rapporte l’attitude inflexible et résolue du prisonnier : « Je ne permettrai pas qu’ils me tuent par patience… Je n’accepterai pas la mort lente ; je les forcerai à payer le prix de mon assassinat dans quelques jours, pas dans quelques années », citant textuellement la phrase répétée, selon lui, par Jaouhar Ben Mbarek.
Très préoccupé, Samir Dilou s’interroge aussi sur les responsabilités institutionnelles : qui a pris la décision finale de laisser un détenu, qu’il qualifie de « victime », dans un état de mise à mort par la privation de nourriture et d’eau ? Il déplore « l’indifférence » dont, selon lui, souffre aujourd’hui le traitement des grévistes de la faim, une indifférence qu’il assure n’avoir jamais constatée même avant la révolution.
Samir Dilou insiste sur l’ampleur du problème et la gravité du sort réservé au détenu, comparant la situation à une exécution : « Le pays s’est soulevé contre la peine capitale… ce que vit Jaouhar, c’est la même chose ». Il conclut son message par une adresse accusatrice « Regardez vos mains… », appel poignant à la responsabilité de ceux qui détiennent le pouvoir.
S.H
Commentaire
arfaouiabdesselem
Où était samir dilou pendant le calvaire du Dr Jilani Daboussi Allah yarhmou ????