La Société des Transports de Tunis (Transtu) a fermement condamné, mardi 4 novembre 2025, la vague d’agressions visant ses agents, après le décès de Walid Khaskhoussi, contrôleur à l’antenne de Bab Saâdoun, agressé vendredi soir lors d’un braquage. La société a dénoncé des actes « d’une gravité extrême » qui mettent en danger la vie de ses employés alors qu’ils assurent un service public essentiel.
La Transtu a rappelé que l’agent avait été poignardé par derrière au niveau du cou, alors qu’il se dirigeait vers le dépôt de Bab Saâdoun, avant d’être transporté à l’hôpital Charles Nicolle pour une intervention en urgence. Il a finalement succombé à ses blessures mardi matin. La société s’est dite profondément touchée par la disparition d’un agent décrit comme exemplaire et apprécié de ses collègues.
Dans sa position officielle, la Transtu a réitéré son indignation face à « la recrudescence des agressions et actes de violence ciblant les agents du transport public », estimant que ces attaques mettent en péril la sécurité du personnel et déstabilisent le fonctionnement même du service public. Elle a affirmé son refus catégorique de la banalisation de ces violences et annoncé qu’elle entreprendra toutes les démarches légales nécessaires pour garantir les droits des agents et défendre leur intégrité.
La société a également appelé à mettre un terme à l’impunité, soulignant que l’agent de transport ne peut continuer à exercer ses missions « dans la peur, l’insécurité et l’absence de dispositifs de protection sur le terrain ». La Transtu a insisté sur la nécessité d’un plan de sécurité renforcé, notamment dans les zones les plus exposées.
M.B.Z










