Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, a estimé, samedi 8 novembre 205, à Tozeur, que la centrale syndicale est appelée à reprendre l’initiative en matière de négociations et de gestion des affaires publiques. Il a dénoncé ce qu’il a qualifié de déséquilibre du rapport de force et de tentatives d’affaiblissement de l’organisation « à travers la multiplication des accusations et l’orientation de l’opinion publique contre elle ».
Intervenant lors d’une rencontre des cadres syndicaux, il a appelé les structures de l’UGTT à faire preuve d’unité, à dépasser les divergences internes et à défendre leur rôle. Selon lui, une partie des difficultés actuelles provient du traitement médiatique accordé à la centrale, « absente ou présentée uniquement à travers des accusations visant certains responsables ». Il a toutefois insisté sur le fait que « personne au sein de l’UGTT n’est au-dessus de la loi ».
Sami Tahri a également évoqué, selon la Tap, des questions liées au contexte national, aux droits syndicaux et aux négociations sociales. Il a pointé des « restrictions croissantes sur les libertés », citant notamment les pressions sur les médias, les poursuites visant des organisations et des partis, ainsi que « des procès symboliques » contre des militants politiques et des journalistes, selon son appréciation.
M.B.Z











Commentaire
Citoyen_H
IL LA SENT TRÈS MAUVAISE.
Ces derniers temps, tous les membres de la direction de l’UGTT, se relaient activement et se débattent dans tous les sens, pour essayer de se dégager de la mire du collimateur qui est en configuration de « Target locked », depuis un bon moment.