Kaïs Saïed plante un olivier au siège du Conseil de l’Éducation et promet de “verdir” tout le pays

À l’occasion de la fête nationale de l’arbre, le président de la République, Kaïs Saïed, s’est rendu, dimanche 9 novembre 2025, au siège du Conseil supérieur de l’Éducation et de l’Enseignement, où il a présidé la cérémonie officielle de plantation d’un olivier symbolique.

Dans la courette du siège du Conseil, le président a planté un olivier à l’occasion de la fête nationale de l’arbre. L’espace, aménagé récemment, est recouvert d’un gazon artificiel et bordé de quelques pots décoratifs installés pour la circonstance. La scène s’est déroulée dans un cadre restreint, sans public ni dispositif protocolaire particulier.

Après avoir planté l’arbre, le président Kaïs Saïed a prononcé une allocution brève, qu’il a ouverte par la récitation de versets coraniques évoquant la lumière et l’olivier, “arbre béni”. Il a ensuite souligné que le choix du lieu n’était pas fortuit : « Ce siège sera le cœur d’une réforme globale de l’éducation et de l’enseignement, d’où jaillira une lumière, celle d’un enseignement national, démocratique et accessible à tous, visant à éradiquer l’analphabétisme sous toutes ses formes ».

Kaïs Saïed a comparé le système éducatif à un arbre solidement enraciné, capable de résister aux tempêtes, ajoutant : « Lorsque l’arbre a des racines profondes, il se moque des vents et des orages ».

Il a enfin réaffirmé sa volonté de poursuivre « la construction et l’édification » du pays, assurant que « la Tunisie, du nord au sud, sera entièrement verte », et que « le peuple tunisien saura surmonter les obstacles pour écrire une nouvelle page de son histoire ».

Pour rappel, le président de la République s’était déjà rendu à deux reprises sur les lieux ces derniers mois : une première fois, le 10 août 2025, pour appeler à l’accélération des travaux de restauration, puis à nouveau le 21 août 2025, afin d’inspecter l’avancement du projet. La visite de ce dimanche marque donc sa troisième descente sur place en l’espace de trois mois.

Le déplacement présidentiel s’est déroulé sans communication officielle préalable et sans déclaration à la presse sur place.

S.H