La députée à l’Assemblée des représentants du peuple, Majdouline Ouerghi, a affirmé, ce lundi 10 novembre 2025, que « la motion de retrait de confiance signée par plusieurs députés ne vise pas la personne du président du Parlement, mais découle d’un mécontentement face à certaines décisions émanant du bureau de l’Assemblée, ainsi qu’au non-respect des procédures après leur adoption ».
Intervenant par téléphone dans l’émission « Sbeh El Ward » sur Jawhara FM, la parlementaire a précisé que « la motion de retrait de confiance des membres du Parlement n’est pas une rébellion, mais une réaction à la non-application des décisions du bureau, ce qui donne l’impression que ses délibérations et ses réunions sont devenues purement formelles ».
Abordant la relation entre les députés et le pouvoir exécutif, Majdouline Ouerghi a souligné qu’il « n’existe aucun problème au niveau des rapports entre les deux pouvoirs, si ce n’est un manque de communication entre le gouvernement et les parlementaires ». Elle a ajouté qu’« il aurait été possible d’éviter plusieurs malentendus si chaque ministère disposait d’un responsable chargé des relations avec le Parlement ».
S.F










