L’Organisation contre la torture en Tunisie (OCTT) a exprimé, jeudi 13 novembre 2025, sa profonde préoccupation à la suite des informations rapportées par la famille et le comité de défense de Jaouhar Ben Mbarek, confirmant qu’il a été victime de violences, de mauvais traitements et de torture à la prison de Belli (gouvernorat de Nabeul), dans la nuit du 11 novembre.
Selon le communiqué de l’organisation, un signalement officiel pour acte de torture a été adressé dans la foulée au procureur général près la cour d’appel de Tunis. Le militant politique, actuellement en troisième semaine de grève de la faim, a été transporté à l’hôpital régional de Nabeul pour subir des examens médicaux et des contrôles de santé.
Le Comité général des prisons et de la rééducation a, de son côté, annoncé l’ouverture d’une enquête administrative sur les circonstances de l’agression.
L’OCTT demande la mise en place d’une enquête indépendante et transparente, afin d’identifier les responsables et de publier les résultats au grand public. Elle appelle également à assurer de toute urgence la prise en charge médicale de Jaouhar Ben Mbarek, dont l’état de santé demeure préoccupant.
L’organisation rappelle que la protection de l’intégrité physique et mentale des détenus relève de la responsabilité légale de l’administration pénitentiaire et du ministère de la Justice, conformément au droit tunisien et aux conventions internationales.
Elle souligne enfin que toute forme de torture ou de mauvais traitement constitue un crime imprescriptible, engageant la responsabilité pénale de ses auteurs, qu’ils soient donneurs d’ordre, exécutants ou complices.
S.H
2 commentaires
Citoyen_H
NE NOUS PRÉCIPITONS PAS.
ÉTANT DONNÉ SON ÉTAT DE FAIBLESSE,
Jouahar aurait probablement pu perdre l’équilibre et, tomber.
Ses symptômes sont classiques, lors d’une lourde chute.
Mon pauvre père eu absolument les mêmes symptômes, blessures et contusions au niveau des mains et de la tête, fortes douleurs au niveau des cotes, suite à une perte d’équilibre, avec en prime, une fracture à la hanche.
On aurait cru, qu’il revenait d’un siège.
Idem pour ma pauvre mère, qui ne subit pas de fracture.
Par contre, elle eut un abondant saignement au niveau du front et du nez, car elle tomba sur la tête !
Donc, soyons prudents sur les diverses interprétations en cours.
ZARZOUMIA
l’enquête va vite nous préciser les faits s’ils ont bien eu lieu .