La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, a réuni, mardi 18 novembre 2025, le Comité des grands projets à la Kasbah. Au menu : la relance du complexe industriel de Mezzouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, et l’avancement de trois chantiers hospitaliers à Sfax et Kasserine.
La réunion a débuté par un rappel de l’importance d’accélérer les projets publics dans toutes les régions, présentés comme un levier essentiel pour stimuler l’investissement, soutenir la croissance et renforcer l’emploi.
Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a fait le point sur trois dossiers : la reconstruction du bâtiment principal de l’hôpital universitaire Hédi Chaker à Sfax, la réhabilitation de l’hôpital de Bir Ali Ben Khalifa et l’achèvement de l’hôpital régional de catégorie B à Thala. Ces projets, encore en phase de réalisation, doivent désormais avancer à un rythme plus soutenu.
La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a ensuite présenté les composantes du projet de relance du complexe de Mezzouna. Celui-ci prévoit une unité de fabrication et d’impression de sacs plastiques de différentes tailles, ainsi qu’une unité de conditionnement des engrais. L’objectif affiché est de remettre en activité le site, de réduire la dépendance aux importations et de renforcer la capacité d’approvisionnement des entreprises locales. Le projet est également présenté comme un moyen de relancer l’économie dans la région et de créer des emplois stables au profit des jeunes.
À l’issue des échanges, le comité a validé le lancement immédiat des procédures concernant les trois chantiers hospitaliers et a inscrit le projet industriel de Mezzouna dans la liste des grands projets nationaux.
En conclusion, la cheffe du gouvernement a insisté sur la nécessité de lever les obstacles administratifs et de suivre les projets sur le terrain afin de garantir leur achèvement dans les délais prévus.
M.B.Z











Commentaire
Citoyen_H
Mme la MINISTRE,
Vu les sommes folles qui vont être engagées par l’État, belléhi, faites en sorte qu’un contrôle qualité soit obligatoirement entrepris à tous les niveaux des processus d’avancements des constructions, des rénovations et surtout, lors des finitions.
Il faut imposer à tous les différents corps de métiers qui interviendront, un engagement sur leur responsabilité personnelle, dix années où quinze années durant, qui suivront la fin des travaux.
Halte au laisser-aller, Halte à l’arnaque, Halte à l’escroquerie, Halte à la corruption latente des contrôleurs des travaux, Halte au trafic lors du dépouillement des candidatures aux appels d’offres, Halte aux contrefaçons résultant de l’amateurisme de certains maitres d’œuvre, Halte au « bougnoulisme » chronique, en bref, Halte au tmén’yik et à la dilapidation de l’argent du peuple.!