Dans un post publié sur ses réseaux sociaux, ce jeudi 20 novembre 2025, Elyes Chaouachi, fils du prisonnier politique Ghazi Chaouachi, a rendu public le contenu du jugement prononcé par le tribunal de première instance à son encontre et à celle du blogueur Mohamed Samti. Il y détaille les infractions retenues et la peine décidée en première instance, rendue par contumace.
Divulgation d’informations protégées et atteinte à la réputation
Selon le post d’Elyes Chaouachi, le tribunal a estimé que lui et Mohamed Samti avaient exposé la vie de personnes bénéficiant d’une immunité en divulguant volontairement des informations susceptibles de les identifier.
Le jugement retient également que Elyes Chaouachi et Mohamed Samti ont imputé à des tiers des faits non avérés dans l’intention de porter atteinte à leur réputation, de leur nuire moralement, d’inciter à l’agression contre eux et d’encourager des discours de haine.
Accusations d’entente préalable en vue d’actes violents
Toujours selon les éléments rapportés par Elyes Chaouachi, le tribunal a retenu la planification et l’entente préalable entre Elyes Chaouachi et Mohamed Samti en vue de constituer une association destinée à commettre des actes violents, criminels et terroristes.
Les charges mentionnent également la préparation au port d’armes, le début d’exécution ou l’incitation à y recourir, dans une perspective mettant en danger la vie d’autrui.
D’après les documents cités par Elyes Chaouachi, les autorités considèrent que Elyes Chaouachi et Mohamed Samti auraient nourri un projet collectif visant à renverser le régime, menacer des symboles de l’État, provoquer le désordre, appeler au port d’armes et inciter les citoyens à s’affronter.
Appel du parquet
Toujours selon Elyes Chaouachi, le parquet a interjeté appel du jugement. Le ministère public estime que la peine prononcée ne reflète pas suffisamment la gravité des charges retenues contre les prévenus.
M.B.Z










