La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a condamné, ce lundi 24 novembre 2025, le président de l’Association du Conseil tunisien pour les réfugiés, Mustapha Jemmali, ainsi que le directeur des projets de la même organisation, Abderrazek Krimi, à deux ans de prison.
Les deux hommes ont toutefois bénéficié d’un sursis pour la partie restante de la peine après déduction de la période déjà purgée, ce qui entraînera leur mise en liberté, a indiqué une source judiciaire à l’Agence Tap.
Un verdict assorti d’un sursis et d’une remise en liberté
La chambre criminelle a examiné aujourd’hui le dossier des deux responsables, détenus depuis mai 2024, ainsi que celui de quatre autres employés de l’association, poursuivis en liberté. Tous avaient été renvoyés devant la justice par la chambre d’accusation de la cour d’appel de Tunis pour des accusations liées à la formation d’un groupe ayant pour objectif de signaler, faciliter, assister ou servir d’intermédiaire, par tout moyen, à l’entrée clandestine de personnes sur le territoire tunisien et à leur hébergement.
Selon la même source, le tribunal a condamné chacun des deux principaux accusés à deux ans d’emprisonnement pour les faits qui leur sont reprochés, tout en ordonnant l’exécution différée du reliquat de la peine. Le jugement prévoit également la confiscation de l’argent saisi au profit du Trésor public, ainsi qu’une amende de 10.000 dinars à la charge de chacun d’eux.
En revanche, la cour a décidé de ne pas retenir les charges à l’encontre des quatre prévenus en liberté, prononçant un non-lieu en leur faveur.
Pour rappel, Mustapha Jemmali et Abderrazek Krimi avaient été arrêtés en mai 2024 et accusés de formation d’un groupe et de médiation dans l’aide à l’entrée irrégulière de personnes en Tunisie, ainsi que de leur hébergement.
S.H
