La séance plénière tenue ce mardi 25 novembre 2025 à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a été consacrée à l’examen de la mission des Affaires religieuses dans le cadre du projet de Loi de finances 2026.
Le ministre des Affaires religieuses, Ahmed Bouhali, était présent accompagné de son équipe pour répondre aux questions des députés.
Au cours de son intervention, le ministre est revenu sur la saison du hajj. Dans ce contexte, le ministre a annoncé que la Tunisie avait reçu une distinction symbolique saluant la qualité de l’organisation lors de l’édition écoulée.
Il a indiqué que les critères de sélection des accompagnateurs sont « clairs et rigoureux », précisant que l’État prend en charge leurs frais en contrepartie des missions qu’ils doivent assurer.
Pour ce qui est des coûts du pèlerinage, il a rappelé que les tarifs sont fixés exclusivement par la partie saoudienne, compte tenu des éléments qui les composent : logement, transport et restauration.
Au total, 219 accompagnateurs ont été mobilisés pour la Tunisie cette année, répartis entre guides religieux, accompagnateurs administratifs, agents de santé et encadrants divers. La durée du séjour varie quant à elle entre 24 et 26 jours, selon les vols.
Le ministre a par ailleurs assuré qu’aucun cas de « pèlerinage parallèle » n’a été enregistré lors de la dernière saison, contrairement à l’année précédente qui avait connu de graves difficultés.
Il a rappelé que ces dysfonctionnements avaient fait 60 victimes, un chiffre lié à la surpopulation des pèlerins, rendant l’encadrement plus difficile : une situation qui, selon lui, dépassait les capacités de son département.
En matière de omra, le ministre a insisté sur l’importance du contrat liant le pèlerin à l’agence de voyages, garant essentiel pour protéger les droits du pèlerin et l’obliger à passer par une structure autorisée.
En clôturant son intervention, Ahmed Bouhali a souligné que le ministère adopte une position équidistante à l’égard de toutes les religions et de toutes les écoles juridiques sunnites présentes en Tunisie.
Il a affirmé que cette approche reflète la spécificité du modèle tunisien de coexistence religieuse et contribue à renforcer l’image d’un pays fondé sur le dialogue, la modération et la tolérance.
S.H











