La ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi, a annoncé, vendredi 28 novembre 2025, la reprise des recrutements dans la fonction publique à partir de 2026, tout en précisant que ce processus se fera par étapes.
Intervenant en réponse aux députés lors de la plénière consacrée à l’examen du projet de loi de finances pour l’exercice 2026, la ministre a indiqué que les objectifs de recrutement fixés pour l’année 2025 avaient été atteints, sans toutefois fournir de données chiffrées pour étayer cette affirmation.
Elle a souligné qu’il serait irréaliste d’exiger de l’État qu’il régularise, en une seule année, l’ensemble des situations administratives en suspens : intégration des agents de sous-traitance, titularisations, recrutements et opérations d’ajustement statutaire.
La ministre a insisté sur le fait que l’État continue d’accorder une importance majeure à cette orientation à forte composante sociale, en dépit de son coût financier conséquent. Elle a précisé que les nouvelles embauches représenteraient des charges significatives et devraient être introduites de manière graduelle afin de préserver la soutenabilité des finances publiques.
Dans ce contexte, elle a indiqué que la couverture de l’écart entre ressources et dépenses pour l’année 2026 se ferait par un emprunt contracté auprès de la Banque centrale de Tunisie, qu’elle a assimilé à des « facilités financières », écartant toute interprétation alarmiste quant à son impact sur la stabilité budgétaire.
Elle a assuré que cet emprunt ne serait pas destiné à couvrir la masse salariale, mais exclusivement à financer l’investissement public et les projets productifs, susceptibles de générer une valeur ajoutée pour l’économie nationale.
N.J











