L’initiative législative relative à l’importation de véhicules au tarif d’origine n’a, à ce jour, toujours pas été soumise à l’examen parlementaire, contrairement à ce qu’ont affirmé, samedi 29 novembre 2025.
Plusieurs publications relayées sur les réseaux sociaux et certains médias ont avancé que le texte aurait été rejeté par l’ARP et, partant, définitivement abandonné. Il n’en est rien.
Adoptée en commission, cette initiative instaure un régime dérogatoire au bénéfice des Tunisiens résidant sur le territoire national. Elle leur offrirait, à titre exceptionnel et non renouvelable, la possibilité d’importer un véhicule au tarif d’origine ou d’en acquérir un sur le marché local selon les mêmes modalités avantageuses.
Ce dispositif, ouvert aux citoyens âgés de plus de trente ans ainsi qu’aux ménages répondant à des conditions socio-économiques précises — notamment un plafond de revenus fixé à dix-huit fois le SMIG pour les couples — a suscité un vif engouement au sein de la population.
Le projet prévoit par ailleurs une priorité d’accès au profit des familles assumant la charge d’une personne en situation de handicap, sous réserve qu’elles n’aient jamais bénéficié d’un régime préférentiel pour l’achat d’un véhicule adapté.
De surcroît, le texte encadre strictement les caractéristiques des véhicules éligibles : l’âge du véhicule importé ou acquis auprès d’un concessionnaire agréé ne peut excéder dix ans, et sa puissance fiscale est limitée à sept chevaux.
Autant de dispositions qui expliquent l’attente, parfois fébrile, qu’il suscite — et la propagation précipitée d’informations erronées quant à son sort législatif.
N.J













Commentaire
Gg
Qu’appelez vous le « tarif d’origine »?