Le député Mohamed Amine Ouerghi est revenu, mercredi 3 décembre 2025, sur les péripéties du débat au Parlement sur le projet de loi de finances 2026.
Invité de l’émission Houna Tounes sur Diwan FM, il a déploré le déroulement des discussions notant qu’avant l’ouverture des débats les élus ont proposé la tenue d’une rencontre préalable avec le gouvernement, dès le mois de juillet, afin d’examiner les orientations générales du texte.
« Nous avions alors souligné la nécessité impérieuse d’un échange direct, permettant d’appréhender la philosophie d’ensemble retenue par l’exécutif et d’y apporter, en tant que députés, des observations constructives susceptibles de conduire à une vision concertée », a-t-il affirmé notant que rien de tel n’a eu lieu.
Le député a expliqué qu’en lieu et place de ce dialogue attendu, les élus n’avaient reçu qu’un document transmis par courrier électronique d’où les tensions perçues lors de l’examen au Parlement entre les députés et les membres du gouvernement. À son sens, dans ces conditions, il devient difficile d’adopter une posture de coopération ou de consentir à des concessions rationnellement fondées.
Mohamed Amine Ouerghi a dénoncé, par ailleurs, les erreurs dans le projet de loi de finances présenté par le gouvernement. « Le projet de loi, tel qu’il nous est parvenu, comporte de surcroît un nombre significatif d’erreurs. J’ai personnellement dû corriger six à sept articles dont l’application, en l’état, se révèle impossible », a-t-il assuré citant l’article sur l’embouteillement de l’huile d’olive comme exemple.
Le député a en outre déploré l’absence totale, de la part du gouvernement, d’un document détaillant l’impact du projet de loi de finances 2026 sur la trésorerie de l’État — un outil pourtant fondamental pour mesurer la soutenabilité budgétaire du texte et en évaluer la rigueur méthodologique.
N.J










