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Fatma Mseddi dénonce une Loi de finances « conçue pour satisfaire tout le monde en même temps »

Par Nadya Jennene

La séance plénière consacrée, jeudi soir, à l’adoption du projet de loi de finances 2026 s’est déroulée dans une atmosphère électrique, marquée par des tensions, des retraits, des accusations croisées et un moment d’émotion rare au sein de l’hémicycle.

Réagissant dans la foulée, la députée Fatma Mseddi a annoncé, le soir même, avoir boycotté la séance, expliquant sa décision par la nature même du texte présenté. 

Selon elle, le texte « a été conçu pour satisfaire tout le monde en même temps, toutes les revendications du peuple, toutes les catégories, tous les avantages et tous les nouveaux recrutements », mettant en garde contre le risque « d’hypothéquer l’avenir du pays » à cause d’un gouvernement « qui n’écoute ni ne consulte les députés », et certains élus cherchant à se donner l’image « du meilleur en Tunisie ».

Elle a, dans ce même contexte, fustigé le déroulement des discussions rappelant que les débats ont été rythmés par des échanges houleux, des cris, et des accusations mutuelles entre députés, « chacun tentant de défendre son article ou sa demande particulière ».

Pour elle, le retrait de la ministre des Finances de l’hémicycle en pleine séance était un indicateur de la dureté du bras de fer entre gouvernement et parlementaires.

Pour ce qui est des pleurs du président du Parlement, Brahim Bouderbala, cela a été, selon l’élue, « un moment révélateur du climat de pression, de désordre et de manœuvres » qui a entouré l’examen du projet de loi.

« Le peuple comprend désormais que le Parlement ne gère pas les affaires du pays selon une vision cohérente, mais sous l’emprise d’une logique de désordre populiste et de revendications personnelles », a-t-elle noté assurant assumer totalement son propos. 

N.J

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