L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a annoncé, vendredi 5 décembre 2025, une grève générale le 21 janvier 2026.
Cette mobilisation, décidée par l’Instance administrative nationale de l’organisation syndicale, s’inscrit dans un mouvement de défense des droits fondamentaux et des libertés, avec un accent particulier sur la liberté syndicale et le droit à la négociation concernant les augmentations salariales et le maintien du dialogue social.
Dans un communiqué publié jeudi, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri, a affirmé que ce mouvement de grève devrait répondre à trois revendications centrales : l’instauration effective du dialogue social, la défense du droit à la négociation et des droits syndicaux, ainsi que le rejet de l’augmentation salariale intégrée dans le projet de Loi de finances 2026 pour les secteurs public et privé, sans négociations préalables.
Qualifiant cette mesure d’« unilatérale » et d’« inacceptable », il a critiqué « le refus du pouvoir d’engager le dialogue et la dissolution de toutes les instances civiles, sociales et syndicales », soulignant que cette situation reflète une crise profonde dans les relations entre le gouvernement, la société civile et les acteurs du monde syndical.
Il a rappelé que l’UGTT avait adressé plus de 17 courriers aux gouvernements successifs, depuis l’ère de Najla Bouden, sans jamais obtenir de réponse ni de réaction. Selon lui, cette absence de dialogue traduit le rejet par le gouvernement de toute concertation et sa volonté de poursuivre une politique de confrontation.
N.J












3 commentaires
ZARZOUMIA
on dirait qu’il ya beaucoup moins de commentaires et des habitués , seuls quelques un qui trainent encore , est ce le fait du nouveai look de bn ou juste Dégoûtés ! .
zaghouan2040
Que Dieu protège ce pays de l’effusion de sang
Ce régime est prêt a tout c’est la folie et la cruauté qui est pouvoir
Hannibal
Heureusement que vous ne l’organisez pas le 26 janvier parce que dans ce cas, la branche (in)sécuritaire risque fort de retrouver ses vieux réflexes et démons. Mais la date reste trop lointaine et les sbires (non républicains) auront largement le temps pour des basses besognes … Prudence!