Human Rights Watch a vivement dénoncé, dans un communiqué publié mardi 9 décembre 2025, l’arrestation récente de trois figures majeures de l’opposition tunisienne condamnées dans ce que l’organisation qualifie de procès politique et inéquitable, dans l’affaire de complot contre la sûreté de l’Etat. L’ONG appelle les autorités tunisiennes à annuler immédiatement ces condamnations jugées abusives et à libérer toutes les personnes arbitrairement détenues.
Le 27 novembre 2025, la Cour d’appel de Tunis a confirmé de lourdes peines à l’encontre de 34 prévenus, parmi lesquels des responsables politiques, des militants et des avocats, dans ce dossier à forte connotation politique. Les condamnations vont de cinq à 45 ans de prison. À la suite de ce verdict, les autorités ont procédé à l’arrestation de Chaima Issa, militante politique, d’Ayachi Hammami, avocat et défenseur des droits humains, et d’Ahmed Nejib Chebbi, figure emblématique de l’opposition. Ils ont été condamnés respectivement à vingt, cinq et douze ans de prison.
« Les arrestations de figures majeures de l’opposition constituent une nouvelle étape dans la stratégie du président Kaïs Saïed visant à éliminer toute alternative à son pouvoir personnel », a déclaré Bassam Khawaja, directeur adjoint du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord à Human Rights Watch. Selon lui, ces arrestations ont permis aux autorités de placer derrière les barreaux la majorité de l’opposition politique.
Une justice aux ordres et un appel à la communauté internationale
Human Rights Watch souligne que depuis la prise de pouvoir du président Kaïs Saïed en juillet 2021, la répression contre la dissidence s’est fortement intensifiée. Depuis début 2023, les arrestations et détentions arbitraires visant des personnalités critiques du pouvoir se multiplient. Les attaques répétées contre l’indépendance de la justice, notamment la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature, ont gravement compromis le droit des Tunisiens à un procès équitable.
Rappelant que la Tunisie est partie au Pacte international relatif aux droits civils et politiques ainsi qu’à la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, HRW estime que les autorités ont « criminalisé l’opposition politique et l’activisme en faveur des droits humains ».
« Les partenaires internationaux de la Tunisie, y compris l’Union européenne, devraient condamner clairement cette dérive autoritaire », a conclu Bassam Khawaja, appelant à une pression internationale accrue pour mettre fin à ces pratiques.
S.H












2 commentaires
Citoyen_H
SOYEZ SUR VOS GARDES,
les folles.
Gardez, en permanence en tête, l’arnaque de 2011 !!!!!!!!
HRW, Amnesty International et bien d’autres ONG composées d’##### notoires, opèrent sous les directives de George Soros.
Est-ce-que HRW et Amnesty, opèrent à Tel Aviv ou à Guantánamo ??????
C’est curieux, n’est-ce pas !
Je sais qu’on peut vous acheter avec uniquement, quelques paquets de Marlboro.
Pour une fois, faites-vous violence et résister.
Pensez à vos enfants, pour une fois.
Ces ONG sont en train de vous la me**re, tout en douceur, comme ils le font si bien, depuis l’aube des temps.
Une personne avertie en vaut deux.
Sayed Hamdi
Vous croyez vraiment à ces mensonges????