Voici le récapitulatif des informations les plus importantes ayant marqué la journée du 10 décembre 2025 :
Kaïs Saïed : l’État ne cherche à nuire à personne
Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, hier après-midi, 9 décembre 2025, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri. Cette rencontre a porté sur plusieurs points, notamment sur le fonctionnement de l’action gouvernementale et de nombreux services publics, selon un communiqué publié à 2h25 du matin. Le chef de l’État a réaffirmé la nécessité d’une harmonie totale dans l’action gouvernementale, tout en soulignant que plusieurs services publics ne fonctionnent pas comme ils le devraient et que leurs responsables n’ont pas compris que la Tunisie vit une nouvelle phase de son histoire, débarrassée de tous les réseaux de corrupteurs.
Le président de la République critique les responsables régionaux
Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu hier après-midi, 9 décembre 2025, au palais de Carthage, le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri. Lors de cette rencontre, le chef de l’État a insisté sur le rôle des responsables régionaux dans les opérations de nettoyage, qui ne doivent pas être de simples campagnes limitées dans le temps mais un travail continu tout au long de la journée. Il a estimé qu’il n’est pas normal que le président de la République intervienne pour demander le raccordement d’une maison au réseau d’assainissement ou à l’éclairage public dans certains quartiers, ou encore la réparation d’une portion de route à la suite d’une plainte.
Journée des droits de l’Homme : les organisations tunisiennes dressent un constat alarmant
Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), l’Ordre national des avocats, la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH), l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) ainsi que le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES) ont tenu, mercredi 10 décembre 2025, une conférence de presse au siège du SNJT consacrée à l’état des droits humains en Tunisie. Organisée à l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’Homme sous le slogan « Non à la criminalisation de l’opposition politique et civile », cette rencontre a donné lieu à un diagnostic particulièrement sombre quant à l’évolution des libertés publiques dans le pays.
Journée mondiale des droits de l’Homme : un discours officiel en décalage avec une réalité alarmante
À l’occasion du 77e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, célébré le 10 décembre 2025, la Tunisie a réaffirmé, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, « son attachement aux principes universels de dignité humaine, de liberté et de droits inaliénables », tout en appelant à « un renforcement de l’action internationale en faveur de la paix, de la justice et du multilatéralisme ». Le département de la diplomatie rappelle que « la Déclaration universelle constitue la référence fondamentale des droits humains et un cadre éthique et juridique essentiel pour garantir la dignité humaine ».
Les préparatifs de la manifestation pro-Saïed du 17 décembre s’intensifient
Depuis deux semaines, les réseaux de soutien à Kaïs Saïed sont en état d’alerte maximale pour préparer la manifestation prévue le 17 décembre 2025 devant le Théâtre municipal de Tunis. L’objectif affiché est clair : répondre aux trois rassemblements successifs organisés par l’opposition et la société civile, qui ont réuni chaque samedi plusieurs milliers de personnes sans véritable organisation préalable. Dans les régions, des réunions se multiplient pour surmonter les difficultés logistiques. Les coordinateurs locaux appellent chacun à « ramener le maximum de monde à Tunis ». Le coût du déplacement depuis les zones éloignées constitue l’obstacle principal.
