Le coordinateur du programme national de prise en charge des patients diabétiques au ministère de la Santé, Kais Guezmir, a tiré, hier, mardi 9 décembre 2025, la sonnette d’alarme : près de 15,5% des Tunisiens âgés de plus de quinze ans sont diabétiques, une maladie silencieuse dont l’apparition peut être soudaine et difficile à détecter.
S’exprimant lors d’une journée de formation organisée à Zaghouan par la direction régionale de la Santé en partenariat avec le groupement de la santé de base, il a rappelé la nécessité d’un dépistage précoce et d’un suivi rigoureux au niveau du premier recours. Selon lui, les médecins de première ligne jouent un rôle déterminant dans la prévention, la surveillance et l’accompagnement des patients.
Le sous-directeur de la santé de base à Zaghouan, Nabil Ouerfelli, a abondé dans le même sens. Il a souligné, selon une déclaration rapportée par la Tap, que la lutte contre le diabète commence très tôt, « avant même la naissance », notamment par la promotion de l’allaitement maternel et l’adoption de comportements alimentaires sains. Pour lui, les équipes du premier niveau de soins constituent la première barrière face à une maladie dont les répercussions continuent de s’aggraver dans le pays.
M.B.Z











2 commentaires
HatemC
La cuisine tunisienne manque de diversité et repose souvent sur des plats très riches en féculents, en huile et en sauces.
A midi c’est plat unique avec un kg de pain chacun pour saucer.
Le soir idem.
Le Tunisien mange le couscous avec du pain et les pattes aussi.
La cuisine tunisienne traditionnelle est peu variée : un nombre limité de plats, centrés sur les féculents, l’huile et les sauces, avec une faible présence de légumes, de fruits frais et de protéines variées.
Cette structure alimentaire, répétée quotidiennement, favorise les excès caloriques et les carences.
La Tunisie mange aujourd’hui :
– Trop de glucides rapides (pain blanc, mlawi, makloub, fricassé, riz, pâtes).
– Trop d’huiles raffinées bon marché, omniprésentes dans la cuisine et la street-food, les casse croute et autre plat tunisien et lablébi … c’est des tueurs en puissance ces plats ….
– Trop de sucre (thé, gâteaux, sodas, jus industriels), comme l’a souligné notre ami Gg, le Tunisien plus de 3 sucres dans une petite tasse à café …
La cuillère tient debout dans le café
– Trop de produits ultra-transformés et salés.
Les chiffres du ministère le confirment :
Le premier recours, censé dépister, prévenir et suivre, est débordé, sous-financé, désorganisé.
Résultat :
– Dépistage trop tardif
– Patients diagnostiqués au stade avancé
– Suivi irrégulier
– Education thérapeutique quasi inexistante
– Nutrition ignorée car non structurée dans le parcours de soin
Le système ne prévoit pas, il répare — parfois trop tard.
La combinaison
fritures
huiles raffinées
viande rouge grasse
pâtisseries et viennoiseries
produits ultra-transformés
pain blanc et féculents en excès (qui augmentent les triglycérides)
= DIABETE + CHOLESTEROL ….. Explosion de l’hypertension des maladies cardiovasculaire, obésité abdominale ( gros ventre )
Et l’autre tueur en Tunisie … le TABAGISME … HC
Gg
Gazous!
La consommation de sucre en Tunisie est terrifiante.
Souvent je dis à ma femme que si on la brûle, ça va sentir le caramel!
Dans une tasse de café, la moitié est du sucre… et elle ne boit que des « gazous ».
C’est terrible…