La situation environnementale alarmante de Gabès a été portée, mercredi 10 décembre 2025, devant l’Assemblée nationale française. Interpellé par la députée de La France insoumise Nathalie Oziol, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a livré une réponse ferme, recentrant le débat sur ce qu’il considère comme « des accusations infondées » visant la France et un groupe industriel français impliqué dans la région.
Une interpellation directe, une réplique immédiate
Après l’exposé par la députée de la crise sanitaire que traverse Gabès — plus de 310 cas d’intoxication respiratoire depuis septembre, dont des dizaines d’élèves — et des accusations visant le Groupe chimique tunisien (GCT) ainsi que le groupe français Roullier, Jean-Noël Barrot a tenu à clarifier la position du gouvernement français.
Le ministre a d’emblée rappelé que les mobilisations sociales et les difficultés environnementales en Tunisie relèvent des affaires intérieures tunisiennes, tout en affirmant que la France reste attachée au respect des libertés fondamentales dans leur gestion.
« Une campagne de désinformation diffamatoire »
Jean-Noël Barrot a ensuite exprimé son regret face à ce qu’il a qualifié de « désinformation diffamatoire » menée par un média affilié à La France insoumise contre le groupe Roullier. Il a expliqué que l’entreprise produit des compléments nutritionnels pour animaux et végétaux sur ses deux sites de Gabès, mais que cette activité ne génère aucun rejet toxique. Il a ajouté que la politique de responsabilité sociale du groupe est reconnue localement par l’ensemble des acteurs.
Le ministre a appelé la députée à ne pas se fier à ces contenus qu’il considère comme diffamatoires et à « recalibrer » ses interventions afin de ne pas accabler injustement des entreprises françaises ni des membres de l’Assemblée.
M.B.Z












Commentaire
Gg
C’est quoi cette histoire des gens voudraient que la france paye la remise a niveau des usines? Et la tehabilitztion de l’environnement ? Et les soins aux pauvres hens empisonnes?
Et mon cul, c’est duvpoulet?
Basta…