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Tunisie–Algérie : une relation bien plus vaste que les chiffres, affirme Ahmed Attaf

Par Nadya Jennene

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, a accueilli jeudi 11 décembre 2025, au pavillon présidentiel de l’aéroport Tunis-Carthage, le Premier ministre algérien, Saïfi Ghrib, arrivé pour une visite officielle de deux jours, du 11 au 12 décembre. Cette visite intervient à l’occasion de la 23ᵉ session de la Grande Commission mixte tuniso-algérienne, ainsi que du Forum économique tuniso-algérien, lit-on dans un communiqué de la présidence du gouvernement tunisien.  

Le Premier ministre algérien était accompagné d’une importante délégation ministérielle comprenant le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, Saïd Sayoud, le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, le ministre de l’Industrie, Yahia Bachir, le ministre des Finances, Abdelkrim Bouzred, le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, ainsi que le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche maritime,Yacine El Mahdi, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, M. Wassim Kouidri, et le ministre des Sports, Walid Sadi.    

En marge des travaux de la commission, le chef de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf, a souligné que « la relation tuniso-algérienne est bien plus vaste que ne sauraient l’exprimer des chiffres, des indicateurs ou des tableaux statistiques », selon Ennahar online. 

Il a insisté sur la profondeur historique et symbolique qui lie les deux pays, rappelant qu’il s’agit d’un héritage commun, nourri des plus belles expressions de solidarité face aux épreuves et des formes les plus accomplies de coopération dans la poursuite des aspirations partagées. 

Le ministre algérien a également souligné l’importance de préserver et magnifier cet héritage précieux évoquant la mémoire des martyrs de Sakiet Sidi Youssef en 1958 ainsi que l’esprit qui a présidé à la signature du Traité de fraternité, de bon voisinage et de coopération en 1970. 

Il a exprimé sa satisfaction quant à la dynamique remarquable que connaissent actuellement les relations tuniso-algériennes, marquées par une intensification des concertations politiques, une convergence stratégique croissante et une volonté renouvelée d’élargir les champs de coopération.

N.J

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2 commentaires

  1. zaghouan2040

    11 décembre 2025 | 17h08

    Ça c’est sûr que la réalité des interactions entre Algérie et Tunisie va bien au-delà des chiffres
    Economie informelle trafic de migrants trafics de stupéfiants : une vraie fraternité du crime
    Fort heureusement la Tunisie est en train de devenir subrepticement la 70eme wilaya d’Algérie
    Le processus est beaucoup plus avancé que vous ne le pensez

    • Hannibal

      11 décembre 2025 | 19h42

      Qu’est-ce qui pousse quelqu’un à vendre un pays ?
      Si c’est pour éviter la taule, c’est raté.
      Il faut commencer à chercher le pire des trous avec les pires des matous…