L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, en séance plénière, ce mardi 16 décembre 2025, le projet de loi n°23-2023 portant des dispositions exceptionnelles pour le recrutement dans la fonction publique des diplômés de l’enseignement supérieur dont la période de chômage s’est prolongée.
Le texte a été approuvé dans son intégralité par 92 voix pour, une voix contre et quatre abstentions. Il vise à instaurer une procédure exceptionnelle d’intégration dans la fonction publique et le secteur public des diplômés de l’enseignement supérieur au chômage de longue durée, notamment ceux âgés de plus de quarante ans.
Lancement d’une première cohorte de recrutement en 2026
Par ailleurs, le Parlement a approuvé, samedi 29 novembre 2025, par 128 voix, l’article 57 du projet de Loi de finances pour l’année 2026, marquant le lancement de la première cohorte de recrutement destinée aux titulaires de diplômes supérieurs confrontés à un chômage prolongé.
Cette disposition institue un programme d’affectation directe, conçu pour intégrer de manière rapide et encadrée ces chômeurs dans la fonction publique, le secteur public et, plus largement, le marché du travail.

S.H













Commentaire
HatemC
Recruter pour acheter la paix sociale : une faute politique majeure
Le vote du recrutement exceptionnel des diplômés chômeurs est présenté comme un acte de justice sociale.
En réalité, c’est un vote de confort, sans courage politique, qui sacrifie l’intérêt du pays sur l’autel du calcul électoral.
Ces députés n’ont pas gouverné, ils ont cédé.
Ils n’ont pas réformé, ils ont distribué.
Ils n’ont pas pensé l’État, ils l’ont fragilisé.
Intégrer massivement dans l’administration des diplômés devenus inemployables, sans remise à niveau sérieuse, sans sélection par les besoins nationaux, ce n’est ni de la justice ni de la compassion : c’est de l’irresponsabilité.
Le plus grave est le message envoyé à la jeunesse : peu importe la filière choisie, peu importe l’effort d’adaptation, peu importe les compétences — il suffit d’attendre, de protester, de faire pression.
L’État finira par céder.
Pendant ce temps, les vrais talents paient le prix fort : ceux qui ont investi dans des filières exigeantes, ceux qui se forment, ceux qui innovent.
Eux regardent ce système et comprennent une chose : ce pays ne les mérite plus.
Un État sérieux forme, oriente, reconvertit et recrute selon ses besoins stratégiques.
Un État faible recrute pour calmer la rue.
Ce vote n’est pas une victoire sociale.
C’est un aveu d’échec politique … On parle dans le vide bien sur … Ce pays est pris en otage par les INCOMPETENTS dont cette masse inutile dite député …. HC