L’équipage d’un hélicoptère russe de type Mi-26, bloqué depuis plusieurs jours à l’aéroport international de Djerba-Zarzis, s’apprête à quitter la Tunisie après la régularisation d’un problème administratif lié à l’autorisation de vol, a indiqué l’ambassade de Russie à Tunis à l’agence RIA Novosti ce dimanche 21 décembre 2025.
Composé de sept citoyens russes et de deux ressortissants biélorusses, l’équipage avait été retenu à l’aéroport pendant trois jours, en l’absence d’autorisation pour rejoindre sa prochaine destination. Selon des témoignages relayés par l’agence russe, les membres de l’équipage ont d’abord passé la nuit dans la zone des arrivées avant de se voir attribuer, le lendemain, un espace dédié pour se reposer.
Dans un communiqué adressé à RIA Novosti, l’ambassade de Russie en Tunisie a précisé avoir reçu une demande officielle de la société kirghize propriétaire de l’appareil, sollicitant son intervention afin de résoudre la situation. Un accord a par la suite été trouvé avec les autorités tunisiennes, permettant le départ prochain de l’équipage.
Un contexte diplomatique marqué par un rapprochement tuniso-russe
Cet épisode intervient dans un contexte diplomatique marqué par des signaux de rapprochement entre la Tunisie et la Russie. Deux jours auparavant, le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, participait au Caire à la deuxième conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie–Afrique, où il a réaffirmé la volonté de la Tunisie de jouer un rôle actif dans la coopération russo-africaine.
Dans son intervention, relayée par un communiqué officiel, le chef de la diplomatie tunisienne a appelé à un partenariat global et durable avec la Russie, fondé sur la solidarité, le respect mutuel, la souveraineté nationale et la non-ingérence dans les affaires intérieures des États. Il a également plaidé pour un renforcement des échanges commerciaux et des investissements russes en Afrique, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et des énergies renouvelables.
Si l’incident de Djerba relève officiellement d’une question technique et administrative, sa résolution rapide s’inscrit dans un climat diplomatique que Tunis souhaite apaisé et coopératif avec Moscou, alors que la Tunisie cherche à diversifier ses partenariats internationaux et à consolider sa place dans les dynamiques africaines et eurasiatiques.
S.H











2 commentaires
Citoyen_H
S’IL S’ÉTAIT AGI
d’un hélicoptère appartenant à l’OTAN, l’équipage n’aurait même pas attendu, ne serait-ce, une seconde !!
Roberto Di Camerino
L’OTAN n’affrete pas des helicopters pour tourisme. Seul poutine fait ça , il envoie des « touristes » qui habitent au 2 Bolshaya Lubyanka Street.