Le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Brahim Bouderbala, a affirmé, samedi 20 décembre, que « l’avenir de la Tunisie se dessine aujourd’hui à lettres d’or », estimant que le pays traverse une phase charnière marquée par des transformations profondes qui exigent une préparation optimale pour l’avenir.
S’exprimant en marge de la cérémonie de clôture de la deuxième édition des Journées de l’investissement, organisées dans le gouvernorat de Médenine, Brahim Bouderbala a souligné que cette nouvelle étape se concrétise à travers la mise en œuvre des principes de la Constitution du 25 juillet, laquelle, selon ses propos, fonde une phase inédite axée sur la construction et le développement.
Le président du Parlement a, par ailleurs, indiqué que l’Assemblée assume une « responsabilité historique » dans ce contexte, mettant en avant la participation d’une délégation parlementaire de haut niveau à cette manifestation. Une présence qui, selon lui, illustre l’engagement du pouvoir législatif à appuyer la fonction exécutive et à soutenir l’effort national en faveur du développement et de l’investissement.
Brahim Bouderbala a également insisté sur la nécessité d’une « véritable révolution législative » durant la période à venir, affirmant que le Parlement entend jouer un rôle moteur dans l’adoption de textes favorables à l’investissement et à la croissance. Il a, dans ce sens, appelé à renforcer la confiance en soi et en la patrie, considérant cet élément comme une condition essentielle à la réussite des parcours politique, économique et social.
Enfin, il a souligné l’importance de redoubler d’efforts et de maintenir un travail soutenu afin de répondre aux aspirations du peuple tunisien, rappelant que le citoyen demeure, selon lui, un partenaire central dans ces différentes dynamiques.
S.H











3 commentaires
Hannibal
C’est la méthode Coué tout en tombant d’une falaise. Pathétique.
jamel.tazarki
@M. Brahim Bouderbala, la Tunisie a urgemment besoin d’une Cour constitutionnelle, sur la base d’un CSM composé de membres élus par les magistrats eux-mêmes.
a1) Un Conseil supérieur de la magistrature (CSM) composé de membres élus par les magistrats eux-mêmes, qui désignent des représentants (magistrats du siège et du parquet) pour siéger au sein du Conseil, garantissant ainsi leur indépendance dans la gestion des carrières et des nominations ; Les magistrats du siège (juges) tranchent les litiges et rendent la justice de manière impartiale (assis), tandis que les magistrats du parquet (procureurs) défendent l’intérêt général, requièrent l’application de la loi et dirigent l’action publique (debout). Les premiers jugent, les seconds poursuivent au nom de la société en tant que représentants du ministère public.
–>
– Le CSM garantit l’indépendance et l’impartialité de la justice, conditions nécessaires à l’État de droit. En gérant la carrière des magistrats, en statuant sur leurs nominations et leur discipline, il contribue à assurer un système judiciaire indépendant des pressions extérieures.
– Le CSM est également le conseil de discipline des magistrats, ce qui lui permet de contrôler leur comportement et de veiller à ce que l’institution judiciaire respecte ses devoirs déontologiques.
– Le CSM renforce l’indépendance des magistrats en évitant toute ingérence politique ou hiérarchique et en garantissant que les jugements seront fondés uniquement sur le droit et les faits du dossier.
– Le CSM contribue à maintenir la confiance du public dans l’institution judiciaire, car l’indépendance et l’impartialité de la justice sont nécessaires pour garantir un procès équitable.
– Le CSM garantit le respect de l’égalité de tous devant la loi, car celle-ci repose sur l’accès à une magistrature impartiale.
– Les justiciables peuvent saisir le CSM pour dénoncer le comportement d’un magistrat, ce qui renforce le contrôle de ses actions et sa responsabilité.
a2) La composition de la Cour constitutionnelle devrait être la suivante :
– quatre membres sont élus par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) ; or, les membres de notre CSM ont été nommés par Kaïs Saïd : à vous de tirer des conclusions intelligentes et utiles.
– trois membres doivent être élus par le Parlement. Peut-on encore faire confiance à « notre » Parlement après sa déformation de la loi électorale à quelques jours de l’élection présidentielle ?
– Quatre membres de cette Cour doivent être nommés par le président de la République.
–>
même si nous avions bientôt une Cour constitutionnelle, elle serait probablement au service du président de la République.
– L’importance d’une Cour constitutionnelle réside dans sa mission de garantir le respect de la Constitution et de l’État de droit, en veillant à ce que les lois, les décrets, les arrêtés et les circulaires soient conformes à la Constitution du pays. Elle protège les droits et libertés fondamentaux des citoyens, limite les pouvoirs du législateur et veille à l’équilibre entre les pouvoirs publics.
– Rôle principal de la CourConstitutionnelle:
– contrôle de constitutionnalité des lois : vérifie que les lois et règlements sont conformes à la Constitution et à d’autres textes à valeur constitutionnelle, comme la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ;
– protection des droits et libertés : elle protège les droits et libertés fondamentaux des citoyens, notamment en cas de contestation d’une loi existante.
– Régulation des pouvoirs publics : assure le bon fonctionnement des institutions de l’État et veille à l’équilibre des pouvoirs.
– contrôle des élections : veille à la régularité des élections nationales (présidentielle, législatives, référendum) et proclame les résultats ;
– Avis et contentieux : peut être amenée à donner des avis dans des situations spécifiques et à traiter des contentieux.
– Garantir la stabilité démocratique : assurer la stabilité démocratique en protégeant la Constitution des atteintes potentielles d’une majorité parlementaire, notamment dans les pays ayant connu des régimes autoritaires.
– Je rappelle que, dans les pays démocratiques, la hiérarchie des textes est la suivante :
1) la Constitution, protégée par la Cour constitutionnelle ;
2) les lois ;
3) les décrets et les arrêtés ;
4) les circulaires.
–>
Or, en Tunisie, cette hiérarchie n’est pas respectée, comme en témoigne la déformation de la loi électorale (« amendement ») à quelques jours de la récente élection présidentielle. De plus, les décrets et arrêtés sont souvent en contradiction avec la constitution
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien
HatemC
Seul ce binoclard y voit un avenir radieux ….
Je vois un autre avenir pour ces ronds de cuir » COURAGE FUYONS »
L’affirmation selon laquelle « l’avenir de la Tunisie se dessine aujourd’hui à lettres d’or » ne repose sur aucun indicateur, aucun projet, aucune trajectoire chiffrée, aucune réforme identifiable.
Il y a parfois une ironie cruelle dans les noms.
Son est à l’image de ce qu’il incarne : une rhétorique en haillons, agitée pour donner l’illusion qu’il y a encore un corps politique dessous.
Mais il n’y a plus rien. Juste du tissu usé, du vide et du vent.
» BOUDERBALA » LITTERALEMENT CE SONT LES GUENILLES . ET SON DISCOURS EN PORTE LE NOM
DISCOURS EN HAILLONS POUR UN PARLEMENT EN LOQUES.
– Rhétorique rapiécée
– Langage effiloché
– Vision en lambeaux
Dans un pays miné par la fuite des cerveaux, l’effondrement de l’investissement privé, l’asphyxie financière de l’État et la perte totale de crédibilité institutionnelle, ce type de déclaration ne rassure personne. IL INSULTE L’INTELLIGENCE COLLECTIVE.
Il parle d’« investissements », de « transformations profondes », de « phase charnière ». Mais aucun projet concret n’est cité.
Pas un programme industriel.
Pas un calendrier.
Pas un partenaire économique crédible …RIEN, il parle @qui ce binoclard ???????
Quand le seul fait vaguement tangible que l’on brandit est un don de Qatar Charity pour construire une école à Gabes, il faut avoir l’honnêteté de dire les choses clairement
La Tunisie n’est plus dans une logique de développement, mais de mendicité institutionnalisée.
LE COEUR DE CE DISCOURS N’EST PAS ECONOMIQUE . IL EST IDEOLOGIQUE ET DISCIPLINAIRE
Il répète que tout va bien, qu’il faut « croire en la patrie », qu’il faut « renforcer la confiance ».
Le message est limpide
– douter devient suspect,
– critiquer devient antipatriotique,
– demander des comptes devient une trahison morale.
Ce thuriféraire du pouvoir est devenu le secrétariat politique de la présidence et juste un secrétaire particulier ….
Il ne s’exprime plus comme le président d’un Parlement, mais comme l’un des thuriféraires les plus zélés du pouvoir exécutif.
CE DISCOURS N’EST NI VISIONNAIRE, NI STRATEGIQUE, NI MOBILISATEUR…. HC