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Al Watad dénonce une campagne de « takfir » visant Mongi Rahoui et accuse Rafik Abdessalem

Par Nadya Jennene

Le parti unifié des patriotes démocrates (Al Watad) a dénoncé, dans un communiqué publié mercredi 24 décembre 2025, ce qu’il a qualifié de campagne de « takfir », de diffamation, et d’incitation à la violence visant son secrétaire général, Mongi Rahoui. 

Notant que cette campagne fait suite à la récente intervention médiatique de Mongi Rahoui, le parti a indiqué que cette offensive serait menée par des cercles affiliés au courant des Frères musulmans en Tunisie, sous la supervision de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, également gendre du leader d’Ennahda, Rached Ghannouchi. 

Le parti unifié des patriotes démocrates a condamné cette campagne insistant, par ailleurs, sur la nécessité de faire la distinction entre, d’une part, les personnes détenues et condamnées dans des affaires de terrorisme, d’assassinats politiques, de filières de départ vers les zones de conflit, de structures clandestines et de corruption, et, d’autre part, les personnes poursuivies dans des affaires liées aux libertés publiques, notamment celles engagées sur fond du décret-loi 54, dont le parti réclame l’abrogation. 

Il a également rappelé les conséquences dramatiques de campagnes similaires durant la décennie de gouvernance des Frères musulmans et de leurs alliés, évoquant notamment la vague de terrorisme et les assassinats politiques qui ont coûté la vie à son secrétaire général fondateur, le martyr Chokri Belaïd, ainsi qu’à Mohamed Brahmi, sans oublier les victimes des institutions militaire et sécuritaire.

Notant que la nature idéologique des Frères musulmans demeure inchangée, et s’apparente, dans ses fondements, à celle des organisations terroristes, tant par le recours au takfir que par l’alignement sur des agendas étrangers, le parti a assuré qu’il tiendrait pour responsables les Frères musulmans de toute conséquence pouvant découler de cette campagne d’incitation. 

Il a, également, appelé le ministère public à assumer ses responsabilités, tant en matière de protection de Mongi Rahoui que de poursuites judiciaires à l’encontre des groupes appelant à la violence, à l’assassinat et au terrorisme.

N.J

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