L’insondable mystère de Tunisair

L’insondable mystère de Tunisair est le titre qu’a choisi notre consœur et amie Alya Hamza pour sa dernière humeur dans le quotidien La Presse. Mystère qu’elle n’est pas la seule à avoir connu. A l’achat de son billet d’avion dans une agence de voyage, elle demanda de réserver une place dans le premier rang de la classe économique. Refus poli de l’agence qui la renvoya à l’enregistrement à l’aéroport qui la renvoya à son tour à l’agence. Le chef d’escale ne pouvait non plus rien faire.
A son retour, le problème ne se posa pas. Elle demanda et obtint la place de son choix. Chose qu’elle n’est pas la seule à avoir connu et nous en témoignons.
Alors que la majeure partie des compagnies aériennes offrent la possibilité à leurs passagers de choisir leur siège parce qu’ils souffrent d’un mal de dos, parce qu’ils ont un bébé ou parce qu’ils sont obèses (autant de situations qui exigent un emplacement particulier), certains personnels de Tunisair continuent à traiter le client comme un usager qui n’a d’autre choix que de monter à bord de leur avion !
Il est regrettable qu’au moment où la concurrence se durcit de plus en plus, où la direction de la compagnie cherche à améliorer son taux de remplissage, on remarque que certains services continuent à agir comme si l’on était encore dans les années 70 et dans une situation de monopole.
L’humeur de Mme Hamza est quasiment passée inaperçue puisque le service de communication de Tunisair n’a pas estimé nécessaire de répondre. Ni à elle, ni à d’autres d’ailleurs.