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Les Chevrons de plain pied dans les classes allemandes

La nouvelle C5 de Citroën joue la grande classe. Dévoilée il y a moins d’un an au grand public, la dernière née de la marque française aux chevrons donne l’impression de jouer sur un autre terrain et de renouer avec son prestigieux passé qui a connu les inoubliables DS et CX. La nouvelle C5 est dans cette catégorie de voitures : haute classe, qualité de matériaux prestigieuse et dernières technologies embarquées. Sur route, la nouvelle née n’a rien à envier aux grandes berlines allemandes, si l’on témoigne par les quelques centaines de kilomètres que nous avons parcouru sur les voies portugaises au printemps dernier. Zoom sur un modèle dont le lancement en Tunisie est prévu pour aujourd’hui, mercredi 29 octobre, en présence du big boss de Citroën, Gilles Michel.

Après la C6, la marque automobile française Citroën joue encore la carte de la grande classe avec le lancement de sa nouvelle C5. D’un modèle à un autre, Citroën privilégie de plus en plus luxe, qualité et robustesse, laissant tomber (définitivement ?) un côté vieillot.
La C 5, troisième du nom, est venue concurrencer directement la toute nouvelle née Renault Laguna. La C5 concurrencera également durement la 407 de sa sœur Peugeot (les deux marques appartiennent au groupe PSA) qui commence à ressentir légèrement le poids des années. Pour ne pas lui faire de l’ombre, le lancement de la 408 ne devrait pas avoir lieu avant le premier trimestre 2010.

Au premier regard, la nouvelle C5 arrive à impressionner par son style. Par rapport à la catégorie des routières, cela fait un bail que la marque aux chevrons n’a pas fait pareil, si l’on fait exception de la majestueuse C6. On dirait qu’elle joue sur un autre terrain, celui des Mercedes classe C ou Audi A 4 dont la classe est indéniable.
Avec ce style aristocratique, on est loin des compatriotes Laguna et 407. Idem au toucher des matériaux à l’intérieur, même si l’on doit admettre que les deux françaises se sont nettement améliorées ces dernières années.
Son avant agressif, son arrière incurvé (rappelant une certaine CX), et ses formes assez consensuelles (contrairement à la C6) font que cette nouvelle née risque fort de se faire accepter et aimer tout de suite par une large frange de son public cible : pères de famille et cadres d’entreprises.
Son prix à partir de 52.700 dinars fait que plusieurs vont hésiter longtemps entre les différents modèles du segment M2. On s’interrogerait même s’il n’y aura pas des hésitants parmi les grands fidèles des voitures allemandes. C’est que la C5 se distingue vraiment par sa classe, mais aussi par ses fortes qualités routières.

Première impression avant même le démarrage et qui risque de faire titiller beaucoup de nostalgiques découvrant la C5: la fameuse suspension hydropneumatique rappelant la mythique DS. Les jeunes générations regarderont assurément la C5 avec des yeux étranges, non habitués à voir des voitures s’élever au déclenchement du moteur. Cette suspension Hydractive III + est disponible, en série ou en option, à partir de la motorisation 2.0 HDi et fonctionne (plaisir suprême) selon deux modes : normal ou sport.
Les entrées de gamme ne seront pas pour autant lésées et même si Citroën n’a pas proposé une version simplifiée de l’Hydractive (c’était le cas avec la précédente C5), mais plutôt une suspension métallique avec des réglages soignés.

Une fois la première enclenchée (on ne manquera pas de noter que l’utilisation de la boîte automatique séquentielle offre le plus grand plaisir de conduite), on se fait leurrer par la forte accélération. Une précision s’impose : nous sommes sur un modèle Diesel dont les mesures (autour de 11 secondes pour le 0 à 100) sont fort semblables aux modèles essence. Nous ne sommes plus dans ces modèles diesel lourds à démarrer et … bruyants. C’est qu’à l’intérieur, et même sur une diesel, l’habitacle est totalement insonorisé.
C’est que ce modèle inaugure une nouvelle technologie : la barrière acoustique implantée sur la caisse au niveau des portes, avec un pare-brise acoustique spécial, des vitrages latéraux feuilletés et des absorbants à divers endroits afin de garantir une insonorisation totale du véhicule par rapport à son mode extérieur. On appréciera dans nos embouteillages où l’on rencontre des chauffeurs manquant de civisme appuyant constamment sur le klaxon même quand ils sont aux abords d’hôpitaux, d’écoles ou dans des zones résidentielles. Une fois la route abordée et que l’on commence à avaler les kilomètres, on continue à être « leurré » par le modèle. Une extraordinaire sportivité au point qu’on doit constamment surveiller le compteur et appuyer sur le frein pour réduire sa vitesse. Le tout est accompagné par un extraordinaire comportement stable et dynamique (le châssis rigide et les suspensions en sont pour beaucoup) et un sentiment de sécurité grâce aux 9 airbags (dont 7 en série) que les responsables de Citroën nous ont strictement interdit de tester.

Côté habitacle, on remarquera la planche de bord aux traits allongés dissociée de la console centrale et ce volant à moyeu fixe, comme sur les C4. On remarquera également que les matériaux et la finition sont des plus raffinés, à l’instar de ce que font les Allemandes.
A l’arrière, cependant, on déchante fortement avec une habitabilité fort réduite. Les personnes longues de taille ne trouveront pas le confort optimal et ce en raison des lignes fort jolies, certes, mais qui font que la tête du passager arrière heurte le plafond.
La C5 s’avère du coup parfaite pour quelqu’un qui va la conduire, mais non pas pour quelqu’un ayant un chauffeur et occupant souvent la place arrière.
Cela dit, et au vu de l’agencement intérieur, et si l’on n’est pas de grande taille, ce point peut n’être qu’un détail tant l’harmonie, la haute qualité d’assemblage, la belle odeur de cuir sont réussis.

Le concessionnaire de Citroën en Tunisie, Aures, qui a initié l’habitude d’associer la presse tunisienne à tout lancement mondial entame la commercialisation de la nouvelle C5 dès les prochains jours. Nous ne manquerons pas de donner de plus amples détails sur les modèles proposés en Tunisie, leurs spécificités et leurs prix. Notons pour finir que les modèles importés par Aures, commercialisés plus de six mois après l’Europe, sont construits spécialement pour des pays comme les nôtres : chauds et poussiéreux. Aussi bien les moteurs que le système de refroidissement et même la peinture sont adaptés à nos climats. Notre conseil : éviter les véhicules proposés dans le commerce parallèle ou importés par nos émigrés en régime spécial puisqu’ils étaient destinés à l’Europe pour un climat froid.

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