« Il est vrai que la crise de la remise de Baghdadi Mahmoudi a risqué de détruire la coalition des trois partis, mais la forte cohésion entre ses parties a permis de dépasser cette affaire, et l’esprit de consensus a refait surface », a déclaré Moncef Marzouki, président provisoire de la République.
Intervenant, vendredi 13 juillet 2012, au Caire, dans le cadre d’une conférence, ayant pour thème «la révolution arabe entre la théorie et la pratique», organisée en marge de la visite qu’il effectue, les 13 et 14 juillet courant, en Egypte, M. Marzouki a insisté sur «l’unité de la révolution arabe» et «l’impératif de renforcer l’échange d’expertises entre les pays des révolutions arabes ». Il a ajouté que «les contre-révolutionnaires seront les premiers perdants s’ils essaient d’avorter les révolutions arabes ».
M. Marzouki a indiqué que les peuples arabes sont en face «d’une seule» révolution, et non « de révolutions », que leur emplacement soit la Tunisie, l’Egypte, la Libye, la Jordanie ou la Syrie, et ce, vu qu’elles «partagent les mêmes causes, héros et objectifs».
Et d’ajouter que les révolutions arabes sont motivées par «la revendication de la justice et de la liberté, comme deux fondements du système politique souhaité, et de l’équité en tant que base du système économique, ainsi que l’exige le peuple et la souveraineté nationale».
