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Face aux factures et preuves irréfutables, Mohamed Messaî tente de répondre

L’émission « Le 8ème Jour », diffusée ce soir du vendredi 5 décembre 2014 sur la chaîne Al Hiwar ettounsi, a été une occasion pour évoquer les factures dévoilées par le réseau Anonymous à propos de certaines dépenses de la présidence de la République.
L’animateur, Hamza Belloumi, Sofiène Ben Hamida, chroniqueur à ladite émission, et Sami Remadi, président de l’Association tunisienne pour la transparence financière, ont pu réaffirmer l’existence de ces factures portant, notamment, sur des dépenses effectuées pour des séjours de Moncef Marzouki et de certains de ses accompagnateurs à l’étranger.
D’autres factures portent sur des dépenses et autres prises en charge assurées par les services de la présidence de la République au profit d’hôtes en Tunisie.
Sofiène Ben Hamida et Sami Remadi ont révélé la dépense de sommes faramineuses s’élevant à des centaines de milliers de dinars, rien que pour les frais de l’avion du voyage, la prise en charge des frais de séjour de l’ancien président mauritanien, de deux professeurs français en médecine qui se sont révélés être d’anciens amis « bienfaiteurs » du président de la République.
Face à toutes ces accusations et ces preuves, présentées comme étant irréfutables et se fondant sur des documents authentifiés, le porte-parole officiel de la présidence de la République, Mohamed Messaî, s’est cantonné derrière les raisons d’Etat, derrière des arguments évoquant les lois et la légitimité tout en relativisant l’opportunité ou non desdites dépenses.
En résumé, M. Messaî , sans réfuter les faits révélés, s’est contenté de parler de généralités dont notamment le budget global de la présidence de la République et tout démentant des constats. Il n’ a pas fourni de preuves tangibles, se cachant toujours derrière le secret d’Etat et l’argument selon lequel le mieux est de faire « une demande légale et aller voir à la présidence qui procurera les données voulues à qui les demande», disait-il sans la moindre conviction.

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