Le secrétaire d’Etat aux Ressources hydrauliques et à la Pêche, Abdallah Rabhi est revenu, ce mardi 26 février 2019, sur la nouvelle méthode de maîtrise de l’eau conçue par le département soulignant que depuis 2015, le pays est passé par une période de sécheresse qui a affecté les réserves nationales en eau.
Invité d’Expresso sur Express FM, M. Rabhi a, en effet, précisé que la solution réside dans le transfert de l’eau de l’extrême nord à travers l’axe Sidi El Barrak-Sejnane-Joumine, qui dispose d’une capacité renouvelable et d’une meilleure qualité au niveau de la salinité, et ce d’une manière continue.
Et d’ajouter que le barrage de Sidi Salem doit devenir un axe secondaire car « il n’est plus en mesure de satisfaire à lui seul la demande ». Cette méthode permettra d’assurer des ressources destinées à l’irrigation et à l’eau potable étant donné la multiplication des besoins.
M. Rabhi a, par ailleurs, indiqué qu’un plan d’action adéquat a été conçu pour chaque gouvernorat notamment pour le sud.
En effet et concernant Sfax Nord, une station de reprise à Kerker dans le gouvernorat de Mahdia sera mise en œuvre dans les prochains jours. Elle sera capable, selon M. Rabhi, de doubler la capacité de l’eau pompée vers Sfax ce qui va régler le problème des réserves dans cette région. En outre, de nouveaux puits sont en train d’être creusés en vue d’améliorer la situation des eaux à Sfax Sud.
S’ajoute à cela la station de dessalement à Sfax qui sera prête d’ici 2022.
B.L
