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Dissolution du CSM : Wahid Ferchichi accuse Kaïs Saïed de « chantage »

 

Un ensemble d’universitaires et chercheurs en droit ont adressé, jeudi 10 février 2022, une pétition au président de la République au nom de toutes les universités de droit en Tunisie l’appelant à revenir sur sa décision de dissoudre le Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

 

Revenant sur cette pétition, l’universitaire Wahid Ferchichi a signalé la gravité de la situation, notant que durant l’état d’exception, on ne peut remplacer, changer ou dissoudre des institutions de l’envergure du CSM. « Ce n’est qu’en période ‘normale’ que nous pouvons entreprendre de grandes réformes », a-t-il avancé, dénonçant la gouvernance par décret qu’a adoptée le président de la République.

Il a accusé le président de la République de « chantage » notant que celui-ci a véhiculé plusieurs contrevérités quant aux missions du Conseil supérieur de la magistrature qui peut, entre autres, proposer des réformes. « Le CSM ne prend pas de décisions juridiques », a-t-il affirmé, expliquant que le CSM n’est qu’une instance de contrôle et a un rôle administratif.

 

Wahid Ferchichi a dénoncé, dans ce sens, la tentative du président de la République de lier la dissolution du CSM à l’affaire des assassinats politiques de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. Le chef de l’Etat a annoncé sa décision, depuis le siège du ministère de l’Intérieur, la veille de la commémoration de l’assassinat du martyr Chokri Belaïd, le 6 février.

 

N.J. 

 

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