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Bouderbala : la lettre de change, une alternative plus sûre que le chèque, malgré les sanctions dissuasives

Par Imen Nouira

Le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Brahim Bouderbala, a estimé, mercredi 22 janvier 2025, dans une déclaration accordée à Mosaïque FM, que l’évaluation de la nouvelle réglementation des chèques ne pourra se faire que dans un délai de quatre à cinq mois au minimum. D’ici là, selon lui, « le peuple tunisien sera heureux des amendements apportés, car ils permettront de rétablir des liens économiques et sociaux normaux ».

La lettre de change : une alternative plus sûre ?

Pour M. Bouderbala, les dérives engendrées par la loi de juillet 1977 et les amendements qui ont suivi sont à l’origine de la situation actuelle. Il a déclaré que le chèque ne doit pas être détourné de son rôle initial d’outil de paiement pour devenir un mécanisme de garantie. Il a ajouté que la lettre de change, ou traite, est appelée à remplacer le chèque. Selon lui, en plus du caractère dissuasif des sanctions, la lettre de change offrirait une sécurité supérieure, une affirmation qu’il attribue à l’expérience pratique.

Une loi ciblant les abus et les détournements

Brahim Bouderbala a également évoqué les pressions exercées sur le Parlement, notamment en raison des Tunisiens ayant fui la justice pour des poursuites liées à des chèques impayés. Il a reconnu que des voix s’élèvent désormais pour soulever les problématiques engendrées par la nouvelle loi sur les chèques.

Selon lui, cette réforme n’entravera que ceux qui ont abusé de l’usage du chèque, en particulier les individus impliqués dans des pratiques de prêts usuraires ou ceux qui utilisent cet instrument à des fins détournées.

 

I.N.

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