L’économiste Moez Joudi a revenu, mardi 15 avril 2025, dans un post Facebook, sur le climat actuel du pays, notamment en ce qui concerne le domaine public ou le partenariat public privé, ponctué par la terreur d’être pris pour cible à cause d’un soupçon de corruption et qui paralyse le secteur public et l’économie du pays.
« Le problème important qui est négligé est que l’administration, les cadres ainsi que les fonctionnaires et agents publics ne veulent plus signer, se réunir ou prendre n’importe quelle décision, de peur d’être impliqués dans une affaire judiciaire, déférés et convoqués pour enquête », a-t-il affirmé dans ce statut.
Et de marteler : « Quand on intensifie la diabolisation et l’intimidation au nom de la lutte contre la corruption, la corruption reste et le service public s’arrête ! ».
L’expert a aussi noté aussi que « de nombreuses sociétés privées du secteur du bâtiment et des travaux publics ne veulent plus travailler avec l’État et participer à des appels d’offres publics ou des consultations publiques ou signer de contrats avec des institutions publiques, et cela à cause du fait que plusieurs entreprises et chefs d’entreprises ont été impliqués dans des affaires de corruption et se sont retrouvés devant les tribunaux ».
Selon lui, il s’agit là « d’un mauvais climat général des affaires, qui reflète le manque de confiance, avec un arrêt des investissements, du travail, de la production, de la maintenance, et où les risques augmentent ».

I.N.