Par ailleurs, il ne cache pas son désarroi face à ce qu’il considère comme un climat de peur, de vengeance, de divisions et d’appauvrissement du pays. Il évoque un système « incapable, injuste et en échec total », qui, pour se maintenir, n’hésite pas à vendre la souveraineté nationale, à remplir les prisons d’opposants, à négliger les plus fragiles, et à vider le pays de ses compétences et de ses forces vives.
« Les mots sont impuissants à décrire ce qui se passe aujourd’hui », ajoute-t-il, appelant à rompre le silence face aux formes multiples de l’injustice qui s’abattent sur la population et ses élites.
Mais au cœur de cette dénonciation, Mondher Zenaidi fait aussi entendre un message d’espoir et de résistance : « Nous avons la certitude que plus l’injustice s’intensifie, plus la délivrance est proche. Plus la répression s’accentue, plus les volontés se renforcent, et plus la soif de changement grandit ».
S.H