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Abdelkader Ben Zineb défend le Parlement et critique la position de l’UGTT

Par Sarra Hlaoui

Le député et assesseur du président du Parlement, Abdelkader Ben Zineb, est intervenu jeudi 8 mai 2025 sur les ondes de Jawhara FM pour exprimer son opposition ferme à l’idée de retirer la confiance aux députés de manière arbitraire, estimant que cela constitue « une atteinte au rôle institutionnel du Parlement ».

Abdelkader Ben Zineb a réaffirmé son attachement au respect de la Constitution et au rôle du citoyen, tout en dénonçant ce qu’il considère comme « une campagne ciblée contre le président du Parlement, Brahim Bouderbala », à la suite de son différend avec l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).

Le député a regretté l’absence de félicitations officielles de la part de l’UGTT à l’occasion de l’installation du nouveau Parlement, y voyant « un signe de désapprobation volontaire ». Selon lui, cette distance a été initiée par l’UGTT elle-même, et non par les élus. Il a toutefois affirmé que « le Parlement ne rejette pas le dialogue » et reste « ouvert à toutes les organisations, y compris les syndicats et les journalistes ».

Abdelkader Ben Zineb a également défendu l’adoption du décret-loi 54 sur la cybercriminalité, qu’il juge « nécessaire pour lutter contre les dérives sur les réseaux sociaux ». Il a néanmoins reconnu qu’« une révision du texte pourrait être envisagée », à condition qu’elle associe « toutes les parties concernées, notamment les journalistes ».

Il a exprimé son respect pour le rôle de la presse, qu’il a qualifiée de « quatrième pouvoir », reconnaissant son importance dans le fonctionnement démocratique. Il a toutefois critiqué certains excès et appelé à « distinguer les professionnels responsables des dérives isolées ».

Concernant l’établissement de la Cour constitutionnelle, le député a assuré que le processus est en cours, avec la volonté d’élaborer une loi dédiée à sa mise en place. Il a toutefois rejeté « les pressions ou tentatives visant à imposer ses fonctions à l’avance », affirmant que « ce travail relève exclusivement de l’Assemblée et des institutions concernées ».

S.H

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