Heure de Tunis :
Plus de prévisions: Meteo 25 jours Paris
Light
Dark

Samir Agrebi suscite l’indignation avec un statut insultant envers les habitants de Gabès

Par Raouf Ben Hédi

Un statut publié par l’artiste Samir Agrebi a déclenché une vague d’indignation sur les réseaux sociaux, certains dénonçant des propos jugés insultants envers les habitants de Gabès et les militants écologistes.

Dans son message, Samir Agrebi s’en prend à plusieurs citoyens engagés pour l’environnement, utilisant des termes jugés dégradants et offensants.

« Quand je regarde bien qui mène la campagne pour l’environnement, je trouve (les folles, les indécentes, les grosses, les vulgaires, les malpropres, les malades, les hystériques, les dégoûtantes, les pestilentielles, les mortes-vivantes)… Et celle qui a fait sept tentatives de suicide vient maintenant parler du droit à la vie et à un environnement sain. », avait-il écrit.

La militante Myriam Bribri a réagi en dénonçant à la fois le contenu du post et le silence de certains artistes :

 « Depuis ce matin, je vois des gens parler d’un artiste qui a écrit quelque chose de choquant sans le nommer. Finalement, c’est Samir Agrebi.

 La plupart d’entre vous le connaissent et savent que ce n’est pas nouveau, ce qu’il a écrit n’est qu’une goutte dans l’océan de ses actes.

 Et ce n’est pas seulement mon avis, beaucoup d’artistes et créatifs le disent.

 Mais après, je les vois dans des accolades ou gênés pour mentionner son nom. Au moins, quand il s’agit de ses actes, seuls les concernés peuvent en parler.

 Et maintenant, un post comme celui-ci, ils ont honte de le nommer ? Le monde est fait de choix, et Samir Agrebi a choisi son camp, que Dieu le guide. »

L’avocat Malek Ben Amor a écrit :

 « Quand Samir Agrebi donne son avis sur l’encens, les drapeaux et Sidi Sahbi, je peux encore l’écouter…

 Mais quand il insulte les honnêtes gens de Gabès avec les pires qualificatifs, là, je lui tends… mon nez. »

L’écrivaine Naziha Rjiba a rappelé :

 « Sans confondre art et morale, le talent ne justifie pas la vulgarité. Samir Agrebi a insulté des gens de façon extrême en pensant défendre l’État alors qu’il défend Kaïs Saïed. Il a certes composé de magnifiques chansons, mais le talent ne garantit ni vertu ni élévation morale. »

Enfin, l’avocat Taieb Bessadok a annoncé des suites judiciaires :

 « Le constat est prêt, et demain une plainte pénale sera déposée contre lui et ceux qui lui ressemblent. »

R.B.H

Subscribe to Our Newsletter

Keep in touch with our news & offers